Giuseppe Sogni (rubbiano, 1795- Milan, 1874), Assomption De La Vierge

Giuseppe Sogni (Rubbiano, 1795- Milan, 1874)
Assomption de la Vierge
Huile sur toile, cm 46 x 36
Avec cadre, cm 60 x 51, 5
Signé en bas à droite : "G. Sogni, 1868"

Au centre de la toile est représentée la Vierge Marie qui monte vers le ciel escortée par une horde de putti festifs. La Vierge est représentée dans une robe blanche candide et le manteau bleu qui selon l’iconographie représente la transcendance, le mystère et le divin. C’est la couleur du ciel et donc considéré comme une couleur céleste. Un des petits anges porte le lys, symbole de la pureté du péché; les pétales blancs symbolisent son corps pur et vierge et les antres d’or la splendeur de son âme.
Le moment représenté est celui de l’Assomption de Marie au ciel, un des dogmes de la foi catholique selon lequel Marie, mère de Jésus, immédiatement après sa mort, monta au ciel corps et âme. Le culte s’est répandu rapidement à partir du V siècle après J.C. en s’enracinant profondément dans la tradition populaire.
L’œuvre est signée "G. Sogni", c’est-à-dire Giuseppe Sogni, peintre né en 1975 à Rubbiano, province de Crémone et actif à Milan, où il étudie à l’Académie de Brera sous l’égide du peintre Luigi Sabatelli (1772-1850) et du sculpteur Camillo Pacetti (1758-1826). Rêves, en dépit de montrer une grande capacité même dans la sculpture, décide de se consacrer entièrement à la peinture, en particulier le sujet historique, Parmi eux, on compte des œuvres comme Raphaël et la Fornarina (Milan, Pinacoteca di Brera); le Martyre des Ss. Gervasio et Protasio et à Giselda et Saladino (Milan, Galerie Civica d’art moderne), tiré par les Lombards à la première croisade de Tommaso Grossi, en 1827; Colombo qui part pour les Amériques en 1828, des œuvres qui se distinguent par l’originalité des compositions et des sujets. Il a également été important sa collaboration avec la Ça 'Granda de Milan qui le voit engagé comme restaurateur des œuvres anciennes appartenant à l’Hôpital Majeur et comme portraitiste de ses bienfaiteurs. Ils ne manquent pas, cependant, dans la production artistique de les sujets religieux. Semblable à l’Immaculée ici en analyse est l’œuvre du Sacré-Cœur de Jésus avec les instruments de la Passion conservée à la Pinacothèque Repossi di Chiari (BS). Les deux toiles se caractérisent par la disposition symétrique, où le sujet - respectivement la Vierge et le Christ - se trouvent au centre de la composition entourés d’Anges qui révèlent entre eux une certaine assonne dans la variété des poses, bien que dans l’œuvre en examen il y ait un plus grand dynamisme, Acte de suggérer l’ascension de la Vierge au ciel, tandis que la toile de la Pinacothèque Repossi est caractérisée par une plus grande stase et sens de contemplation.
Même le fond céleste rempli de nuages dorés sur lesquels agissent les personnages est le même. La pose des bras et de la tête de la Vierge représentée par le Rêves dans cette toile présente des similitudes avec la Vierge de Pelagio Palagi (1775-1860) présent sur le marché des antiquités. Un autre travail de Sogni à caractère religieux est Susanna alla bagno, aujourd’hui à la Galerie d’art de Milan qui réinterprète le modèle du XVIIe siècle du même sujet par Annibale Carracci (1560 - 1609), aujourd’hui dans la Galerie Doria Pamphilj, revisitée après le séjour à Rome de Sogni au début des années 1930 du XIXe siècle. Ses compétences picturales, qui se révèlent dans les passages délicats de clair-obscur, dans le rendu des incarnés et dans l’expression intense, mais jamais exagérée des visages,  Elles ont été reconnues tant en Italie, où il a participé à de nombreuses expositions surtout milanaises, que dans le monde entier : on compte sa présence, en effet, à l’Exposition universelle de Paris de 1855, Il y participa avec un autoportrait (dont il existe deux versions, à Milan, Pinacoteca di Brera, et à Florence, Gallerie degli Uffizi) et avec la déjà citée Susanna alla bagno. Habile aussi dans les portraits où l’on trouve des influences hayeziennes, il en réalisa même un pour l’empereur Napoléon III (dans la collection Civica Bertarelli de Milan) Il a reçu la médaille de S. Elena.

L’objet est en bon état de conservation