La bête du gévaudan est le surnom d'un ou plusieurs canidés ayant commis des attaques contre des humains en France entre le 30 juin 1764 et le 19 juin 1767 .
Le plus souvent mortelles , ces agressions environ ( 100 à 120 morts ) selon certaines sources .
Ce jour de juin 1764 , Jeanne Boulet , bèrgère âgée de 14 ans , garde un troupeau dans les vallées boisées du gévaudan ou coule l'allier .
Quelques heures plus tard , on retrouve son corps gravement mutilé .
Une attaque de loup , semble-t'il .
Sa mort n'a rien d'extraordinnaire à l'époque , car il n'est pas rare que les enfants conduisent moutons et bestiaux par eux-memes , et on sait bien que les loups font partie des périls de la vie pastorale .
Mais les victimes comme Jeanne Boulet s'accumulent .
On les retrouve gravement blessées , démembrées et mêmes décapitées .
Quelle que ce soit la nature du fléau , on affaire là à un animal bien plus féroce qu'un loup ordinaire .
La rumeur d'un loup-garou commence à circuler , et très vite on se met à l'appeler la " Bête " .
Entre 1764 et 1767 on abatti plus d'une centaine de loups dans le gévaudan .
Après la mort de Jeanne Boulet , une demi-douzaines de cas surviennent et de jeunes bergers forment des troupes et ne se séparent plus , mais leur nombre ne décourage pas la bête .
La bête devient une obsession nationale grâce au feuilliste en chef du courrier d'avignon François Morénas .
Après la fin de guerre de sept ans contre la grande-bretagne en 1763 , il n'a plus rien à se mettre sous la dent .
Doué pour colporter des ragots sensationnalistes , François Morénas fait imprimer des articles sur la bête du gévaudan pour relancer les ventes de son journal et por que la nation entière soit au courant .
Fin 1764 , la publication de François Morénas compare la bête au lion de Némée et à d'autres monstres terrifiants .
A l'automne 1764, Jean-Baptiste Duhamel , alors capitaine aide-major de l'armée , originaire de la région , recrute des milliers d'habitants du coin pour l'aider à traquer la bête .
Selon certains témoignages , la bête aurait une longue bande noire filant jusqu'en bas du dos .
Le capitaine Duhamel émet l'hypothèse qu'il ne sagit pas vraiment d'un loup mais plutôt d'un gros chat...
Début 1765 , l'affaire à pris tant d'ampleur que le LOUIS XV s'en mêle .
En mars le roi envoie ses propres chasseurs afin de pieger le bête , un chasseur Jean-Charles Vaumesle D'enneval est nommé pour mener l'expédition .
Mais il échoue lui aussi....
Irrité par l'échec de son chasseur , LOUIS XV envoie son propre garde du corps , le vétéran François Antoine .
le 21 septembre 1765 , ses hommes tuent un grand loup qu'ils pensent être la bête .
Mais deux mois plus tard , les attaques reprennent .
Entre décembre 1765 et juin 1767 , on comptera trente victimes supplementaires .
La peur règne à nouveau sur le gévaudan .
Le 19 juin , un chasseur de la région du nom de JEAN CHASTEL tire sur un gros animal et le tue .
A partir de la , les attaques cessent...
A en croire les témoins , la créature abattue à quelque chose du loup , mais pas tout à fait .
Elle à une tête " HIDEUSE " et un manteau rouge , blanc et gris que les chasseurs n'avaient jamais observé sur un loup auparavant .
Jean Chastel aurait tué la Bête du Gévaudan avec une balle en argent.
Le mystère demeure toujours trois cents ans après...
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