Bras de lumière à enroulement terminés par des têtes de griffons sur lesquels repose chacun des binets.
Les Victoires se tiennent debout, posant un pied sur une sphère décorée d’un griffon en applique.
Cette sphère vient se poser à l’amorti d’une importante base octogonale agrémentée, sur chacune de ses facettes, d'une vestale, d’un losange à l’aigle et de flambeaux.
Une paire de candélabres identique est notifiée à l'inventaire de 1807 du Palais des Tuileries et référencée dans le grand salon de l'appartement principal du pavillon de Flore.
Cette paire de candélabres est toujours présente au palais des Tuileries, dans l'ancienne chambre à coucher de la comtesse de Montjoie.
Le mobilier national en conserve encore trois exemplaires dans ses collections, réf: (GML 134/1 à 3).
Époque Empire vers 1810
Hauteur : 75 cm
Rapport de condition :
Très belle dorure au mercure avec mat et brillant.
Restaurations anciennes à un bras et aux mains. Un doigt manquant.
Estimation actuelle comprise entre 20.000 et 30.000 €.
Bibliographie :
-Marie-France Dupuy-Baylet: L’Heure, Le Feu, La Lumière, les bronzes du Mobilier National 1800-1870, 2010, pp. 166-167.
-Dumonthier: "Bronzes d'Eclairage et de chauffage du Mobilier National". Pl. 25.
Pierre-Philippe Thomire (1757-1843):
Reçu maître fondeur le 18 mai 1772, il est le plus important bronzier parisien du dernier quart du XVIIIe siècle et des premières décennies du siècle suivant. A ses débuts, il travaille pour Pierre Gouthière, ciseleur-fondeur du roi, puis collabore dès le milieu des années 1770 avec Louis Prieur. Il devient ensuite l’un des bronziers attitrés de la manufacture royale de Sèvres en succédant à Jean-Claude Thomas Duplessis, travaillant au décor de bronze de la plupart des grandes créations du temps. Après la Révolution, il rachète le fonds de commerce de Martin-Eloi Lignereux et devient le plus grand pourvoyeur de bronzes d’ameublement pour les châteaux et palais impériaux.Thomire se vit confier en 1785 la réalisation d'un candélabre commémorant l'engagement de la France dans la guerre d'indépendance des États-Unis. Offert au roi, il fut placé dans son cabinet intérieur à Versailles, où il est toujours conservé. Il réalise les cariatides et les ornements de bronze doré du serre-bijoux de Schwerdfeger, offert par la ville de Paris à la reine Marie-Antoinette en 1787. Il est également l'auteur des bronzes du serre-bijoux de la comtesse de Provence, conservé aujourd'hui au château de Windsor. Parallèlement, il travaille pour une riche clientèle privée française et étrangère parmi laquelle figuraient quelques maréchaux de Napoléon. Enfin, il se retire des affaires au milieu des années 1820 et meurt en 1843.
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