Très charmante composition avec de nombreux jolis détails comme le plaid posé sur la table, le petit bouquet de fleurs dans le vase, le paravent jaune, les chaussettes de l'enfant et même le chausson manquant !
La toile est signée en haut à droite À. Bonutto et située à Venise en 1881. Elle a probablement été exposée à l'Exposition Nationale de Milan en 1881.
Très bon état. Cadre en bois et en stuc (petite réparation au cadre).
Dimension avec le cadre 46x36 cm
Ne pas tenir compte des grains de poussière qu’on voit très (trop) bien sur les détails en particulier et qui sont dûs à la haute définition de la photo.
Voici ce que l'on peut trouver sur le peintre actuellement
Dictionnaire des artistes italiens du 19ème siècle:
"Peintre de genre et paysagiste pour lequel il n'existe aucune information biographique, Angelo Bonutto est documenté par sa participation aux expositions nationales de Milan en 1878 (Un petit vol, Sala del Senato et San Marco) et 1881 (La Femme au foyer, Petit déjeuner et LE PETIT VIOLONISTE ), à celle de Rome en 1883 (O vice o noia), à l'Exposition générale de Turin de 1884 (Après une gueule de bois) et à celle de Venise en 1887 (Sala del Collegio et la Basilique Saint-Marc)".
Et dans un article à la suite d’une exposition sur le peintre dans une galerie:
"Le contexte figuratif entre le milieu du XIXe siècle et les premières décennies du XXe siècle est riche et varié, et encore susceptible d'être étudié et amélioré. Cette hypothèse est confirmée par l'exposition organisée par la galerie Pro Loco en décembre 2013 consacrée à l'œuvre d'Angelo Bonutto (Domanins, 1852 – Venise, 1933).
ils trouvèrent l'organisation nécessaire à l'Académie des Beaux-Arts de Venise, institut fréquenté avec profit et reconnaissance de 1869 à 1876.
Une activité d'exposition intense et prestigieuse débute en 1877 qui voit Bonutto participer aux expositions dans les principales villes d'Italie, de Turin à Milan, de Venise à Rome en passant par Florence.
Dès les premières années du XXe siècle, on peut noter l'étroite amitié entre le peintre et des représentants de l'art italien de l'époque comme Alessandro Milesi et, surtout, Cesare Laurenti. Bonutto, en plus d'être un collaborateur, est devenu son homle de confiance.
Un tel artiste, comme son presque compatriote Jacopo D'Andrea di Rauscedo, dont il fut l'élève à l'Académie de Venise, connut le succès dans la lagune et précéda de peu les succès obtenus à Milan par Angiolo D'Andrea.
L'aptitude pour l'art qu'Angelo avait certainement depuis son enfance était évidente
Les œuvres, conservées pour la plupart dans des collections privées, mais aussi à Venise dans la Galerie internationale d'art moderne Ca' Pesaro, témoignent d'un artiste sans aucun doute digne de figurer parmi les meilleurs peintres de cette Période.