Il s'agit d'un yūrei-zu representation de fantôme, genre atteingnant un sommet de popularité à la fin du xixe siècle.
Yūrei est l'un des nombreux mots japonais désignant des êtres spirituels. Au Japon, la croyance au surnaturel provient de diverses influences comme le bouddhisme, le taoïsme, et surtout le shintoïsme, religion animiste postulant la présence de millions d'esprits omniprésents dans le monde physique. Les âmes de ceux qui meurent violemment ne reçoivent pas de rites funéraires, ne rejoingnent pas les esprits de leurs ancêtres dans l'au-delà. À la place, leurs âmes errent, consumées par un désir de vengeance.
Les yūrei sont représentés squelettiques, en kimono funéraire blanc (katabira), les cheveux longs et épars. Elles semblent flotter au-dessus du sol.
Ces fantômes apparaissent souvent la nuit, et hantent des lieux spécifiques liés à leur vie ou à leur mort.
Pour apaiser un yūrei, des rituels bouddhistes ou shinto sont souvent pratiqués.