Il s'agit d'une épreuve en bronze patiné réalisé par les fondeurs Susse Frères dans une taille jusque là très rarement vue.
En effet, cette sculpture de 62.5 cm de haut est impressionnante et très décorative.
Sur une base ronde aux épis de blé, le coq se tient fièrement sur ses 2 pattes, le buste et la tête levés comme s'il allait chanter.
Les plumes de la queue sont bien dressées.
Très grand réalisme dans les détails de ciselure de ce bronze.
La patine brune d'origine est bien brillante.
Nous sommes en présence d'une oeuvre, bien que posthume à Cain, de très grande qualité.
Elle a très certainement du être coulée juste après son décès dans la fin du XIX ème siècle.
Epoque toute fin XIX ème siècle.
Livraison par transporteur, 100 euros en France, 200 euros en UE et 500 euros reste du monde.
Auguste Cain, 1821-1894: Fils d'un ancien soldat de la République et de l'Empire, il est placé comme apprenti à 10 ans chez un tapissier décorateur avant de devenir élève dans l'atelier de François Rude. Il suit ensuite les cours d'Antoine-Louis Barye au Muséum d'histoire naturelle. Il commence ses premiers modèles, représentant surtout des animaux, en dessinant au jardin des plantes de Paris. Dans les années 1840, il propose des modèles d'orfèvrerie pour les frères Fannière, Rudolfi et la Maison Christophle.
Les premières œuvres
Auguste Cain s'associe avec le sculpteur Pierre-Jules Mène dont il épousera la fille en 1852. Il commence à exposer au Salon en 1846 avec un groupe en cire Fauvettes défendant leur nid contre un loir, aujourd'hui disparu, mais qui fut fondu plus tard en bronze et présenté au Salon de 1855. Pendant les années 1840 et 1850, outre la sculpture de petites figures animales, Cain crée aussi des objets décoratifs à motifs animaliers, comme des boîtes d'allumettes, des gobelets ou des bougeoirs.
Auguste Cain fond lui-même ses œuvres et celles de son beau-père. Ses sujets représentent souvent les animaux dans leur contexte naturel, tant pour ses statuettes que pour les sculptures de plus grande taille.
Les commandes de sculptures monumentales
À partir des années 1860, reconnu comme sculpteur animalier, Auguste Cain commence à recevoir des commandes officielles. Parmi elles, des sculptures monumentales encore en place dans les grands jardins parisiens. Les œuvres les plus connues d'Auguste Cain représentent de grands carnivores avec leur proie, parfois lors d'un combat, mais il a également modelé des animaux familiers, des bovidés, ou du grand gibier en les caractérisant, comme les lions des hôtels de ville d'Oran et les tigres de Poitiers. Ses œuvres sont réalistes avec un grand souci du détail.