La grande fenêtre à droite laisse entrer la lumière et dévoile en même temps les accessoires de des derniers travaux du peintre
Le grand mannequin, compagnon indéfectible et silencieux, semble exprimer les sentiments de son maître. Son air un peu triste, son bras de tissu rembourré de crin, ballant, disent peut-être la lassitude de cette bohème forcée. La chapska de uhlan qui le coiffe, souvenir de toiles au sujet militaire, pondère cette présence grave, apportant une touche de joie et de dérision.
Sur le mur un tableau est adossé, un autre est accroché, ainsi qu’une grande toile encore libre. Un chapeau de paille jaune, un sac bleu renfermant de grands pinceaux témoignent aussi d’une pratique de peinture en plein air.
La pièce est réchauffée par les étoffes rayées et l’acajou du fauteuil. Et par ces souris blanchens qui cohabitent avec le peintre et partagent son sort.