La renommée d'Amélie Valentino est liée à ses portraits et à la technique du pastel. Elle est un exemple des nombreuses femmes artistes qui bousculent la création artistique de la fin du XIXe siècle en questionnant la place de la femme dans les arts et dans la société.
Après une première formation à Metz, sa ville natale, Amélie Valentino a été l'élève à Paris des peintres Rudder, Jacquesson de la Chevreuses, puis de Henner, Carolus-Duran et Lebourg.
Amélie Valentino débute au Salon en 1870 au Palais des Champs Élysées puis en 1874 . À partir de 1877 elle présente régulièrement des portraits de femmes au Salon des Artistes Français puis à partir de 1890 au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts ainsi qu'aux expositions de la Société des femmes artistes installées de 1893 à 1907 à la galerie Georges Petit.
Parallèlement Mlle Amélie Valentino est active à l'Union des Femmes peintres et sculpteurs fondée en 1881 par Hélène Bertaux qui regroupe des artistes femmes engagées, puis, en 1892, elle participe à la création d'un groupe dissident : la Société des femmes artistes. Elle est mentionnée en 1906 comme Associée de la Société nationale des Beaux-Arts.
Ces associations voulaient faire connaître et reconnaître les femmes artistes et réclamaient l'accès des femmes à l'enseignement des Beaux Arts qui ne sera effectif qu'en 1897-1900.
Ses œuvres d'esprit impressionniste lui vaudront d'être exposée régulièrement à Paris. Oeuvres au musée de Metz. Le musée de Châteauroux possède aussi un grand pastel donné par Alphonse de Rothshild en 1904