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Paul Sérusier (1864-1927) Les ruines de Crozant 1910. Nabi, Pont-Aven, Creuse Guillaumin Detroy

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Description de l’antiquite :

"Paul Sérusier (1864-1927) Les ruines de Crozant 1910. Nabi, Pont-Aven, Creuse Guillaumin Detroy"
EXCEPTIONNEL et RARISSIME pastel de Paul Sérusier représentant les ruines de Crozant en Creuse vers 1910, signé du cachet rouge en bas à droite.
Format du pastel seul à vue 26x19cm ou 36,5x28cm cadre compris.
Provenance: collection Henriette Boutaric (N°317) puis collectionneur régional,
BIbliographie: M.Guicheteau, Paul Sérusier tome 2, Pontoise Graphédis 1989 pages 107,114. Plus exposé cet été lors de l'exposition l'impressionniste Armand Guillaumin au château de Gargilesse, et reproduit dans le catalogue de l'exposition.
Pastel en parfait état, livré dans une jolie baguette dorée ancienne.
Oeuvre garantie authentique

Il s'agit donc d'un très rare pastel de Paul Sérusier réalisé lors de sa venue à Crozant en 1910, Christophe Rameix cite Sérusier dans le catlalogue de l'école de Crozant, mais à l'époque aucune oeuvre de Sérusier sur sa venue en Creuse n'était répertoriée. Peut-être la seule oeuvre de Sérusier faite lors de son passage à Crozant ?
On reconnaît évidemment tout de suitre le style Sérusier, de par son côté stylisé et simplifié, ses contours et son dessin puissant, avec ici une mise en couleur au pastel des plus subtile, avec des verts tendres, roses, bruns, bleus, jaune...

Paul Sérusier né le 9 novembre 1864 à Paris  et mort le 7 octobre 1927 à Morlaix est un peintre postimpressionniste français, associé au mouvement des nabis.
Paul Sérusier naît dans une famille de classe moyenne aisée. Son père, un homme d'affaires qui travaille dans l'industrie du parfum, lui assure une éducation classique. En 1875, Sérusier est admis au lycée Condorcet à Paris où il étudie la philosophie, le grec, le latin et les sciences. Il reçoit ses deux diplômes de philosophie et de mathématique en 1883.
En 1885, après avoir travaillé dans la société d'un ami de son père pendant une courte période, il entre à l'Académie Julian. D'un caractère agréable, il sympathise vite avec les étudiants et les professeurs. Son amitié avec Maurice Denis date de cette époque.
Il passe une courte partie de l'été 1888 à la Pension Gloanec à Pont-Aven, en Bretagne, village qui attire alors beaucoup d'artistes français et étrangers. Là, son attention se porte sur un petit groupe d'artistes qui gravitent autour d'Émile Bernard et de Paul Gauguin. Il se rapproche d'eux et reçoit même une leçon de peinture de Paul Gauguin, après lui avoir montré une de ses toiles. Gauguin encourage Sérusier à se débarrasser de la contrainte imitative de la peinture, à user de couleurs pures, vives, à ne pas hésiter à exagérer ses visions, et à donner à ses peintures sa propre logique décorative et symbolique.
Sérusier revient à Paris avec un petit tableau peint sous les directives de Gauguin, et le montre avec enthousiasme à ses compagnons, partageant ainsi ses nouvelles idées apprises de Gauguin. Le tableau est alors renommé Le Talisman, tableau mytique dans le monde de l'art, autant que la danse de Matisse ou les demoiselles d'Avignon de Picasso. Des débats se développent entre lui et les autres étudiants. À l'été 1889, Sérusier revient dans la région de Pont-Aven et s'installe au village du Pouldu avec Paul Gauguin, Charles Filiger et Meyer De Haan dans la petite Auberge de Marie Henry, qui devient rapidement le foyer de l'École de Pont-Aven.
Avec ses proches, Pierre Bonnard, Maurice Denis, Henri-Gabriel Ibels, Paul-Élie Ranson, qui partagent ses idées, Sérusier forme un groupe, les nabis (« prophète » en hébreu). Ils se rencontrent régulièrement pour parler de théories de l'art, de symbolisme, d'occultisme et d'ésotérisme. Plus tard, Armand Seguin, Édouard Vuillard et Ker-Xavier Roussel rejoignent le groupe. Durant une brève période, celui-ci contribue au milieu de l'art d'avant-garde en participant à des expositions, en réalisant des décors de théâtre et en collaborant à de petites revues, parmi lesquelles la Revue blanche. Cependant, vers 1896 les liens du groupe se relâchent et chacun prend une direction individuelle. L'été 1891, Sérusier délaisse Pont-Aven et le Pouldu en s'installant à Huelgoat, où il revient pendant l'été 1892 et où il rencontre l'actrice polonaise Gabriella Zapolska. Il peint des figures monumentales et solides de paysans bretons. Sa palette change, il n'utilise plus de couleurs pures mais les rompt avec du gris. À partir de 1893, il s'installe en compagnie de Gabriella Zapolska à Châteauneuf-du-Faou dans le Finistère, lieu qui deviendra son domicile principal à compter de 1906 et qui le restera jusqu'à la fin de sa vie.
Depuis son atelier dans sa maison de « Duchenn Glas » ("Tertre vert" en breton), il jouit d'une vue sur la vallée de Pontadig et les Montagnes Noires ; il décore cette maison de peintures aux thèmes religieux, païens ou ésotériques (cette maison a été inscrite au titre des monuments historiques en 1995 (mais, propriété privée, elle n'est pas visitable)
Il passe ses hivers à Paris, travaillant avec son ami Lugné-Poe, fondateur du théâtre de l'Œuvre. Beaucoup d'artistes nabis, Sérusier inclus, travaillent aux décors et costumes du théâtre symboliste. Dans ces travaux, les artistes expriment leur idéal de simplification et de synthèse à partir de plusieurs moyens d'expression. Dès 1892, il expose régulièrement chez Le Barc de Boutteville (Paris).
Ève Bretonne ou Mélancolie (vers 1891), huile sur toile (73 × 60 cm), Paris, musée d'Orsay.
En 1895, Sérusier accepte une invitation de son ami, Jan Verkade, à visiter le monastère bénédictin de Beuron, en Allemagne. Les moines-artistes de l'école de Beuron ont des principes ("Les Saintes Mesures") selon lesquels les lois de la beauté seraient divines, mystérieusement cachées dans la nature, et ne pourraient être révélées qu'aux artistes possédant un sens des proportions et de l'harmonie des formes (« Dieu fit le Saint-Esprit selon la mesure, le nombre et le poids »). Sérusier traduit alors en français le livre de Desiderius Lenz, théoricien et chef de file de l'école de Beuron, qui paraît en 1905, accompagné d'une préface de Maurice Denis.
Cette doctrine l'enthousiasme et, de retour à Paris, il tente de convaincre ses amis de sa nouveauté et de son importance, mais elle ne rencontre pas le succès escompté et Sérusier prend de la distance envers ses anciens amis. Après plusieurs voyages à Beuron, il se donne pour objectif d'appliquer la doctrine des moines en développant un art reposant sur le calcul et les mesures.
Ses études tardives sur l'art égyptien, les primitifs italiens et les tapisseries du Moyen Âge le mènent à produire des œuvres décoratives.
Sérusier enseigne régulièrement à l'Académie Ranson à Paris à partir de 1908 (on comptera parmi ses élèves notables Suzanne Roger et Gaston-Louis Roux). Durant l'été 1908, il entreprend de peindre les trois panneaux des Bacchanales dont le Cortège de Pan, où il représente son ami Albert Clouard (1866-1952) sous les traits du dieu des bergers et des troupeaux
Le 22 février 1912, il épouse une de ses élèves rencontrée dans cette académie, Marguerite Gabriel-Claude, plus connue comme peintre sous le nom de Marguerite Sérusier, à qui Maurice Denis offre en cadeau de mariage son tableau Le Pardon de Guidel, une huile sur toile peinte en 1904.
En 1921, il publie ABC de la peinture, un court traité dans lequel il développe ses théories à propos de l'art. Il s'agit du mémoire de toutes ses recherches esthétiques.
En mai 1927, la revue L'Art et les Artistes publie un long article de Charles Chassé, consacré à son œuvre.
Paul Sérusier meurt le 7 octobre 1927 dans une rue de Morlaix, frappé brutalement d'une crise cardiaque en allant rendre visite à sa femme hospitalisée. Son décès passe presque inaperçu : le journal régional La Dépêche de Brest et de l'Ouest écrit Seulement dans la rubrique "état-civil" de la ville de Morlaix : « Décès : Louis Sérusier, 62 ans (Château) ». Il est alors inconnu du grand public.
Il est inhumé au cimetière Saint-Charles de Morlaix. A l'initiative de ses amis, une stèle funéraire dessinée par Maurice Denis et couronnée d'un bronze du buste de Sérusier par Georges Lacombe a été élevée sur sa tombe
 

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