(Alger 1883 - Bailly 1960)
Après son enfance algéroise, Valensi se fixe à Paris en 1898. Il suit les cours des Beaux-Arts, entre dans l'atelier de Lefebvre et de Robert-Fleury. Il vient fréquemment à Alger, étudie l'art musulman, peint des vues d'Alger proches du néo-impression-nisme, expose au salon des Orientalistes en 1905.
À partir de 1909, il évolue dans le groupe du cubisme parisien, s'intéresse au futurisme italien.
Avec Duchamp, Gleizes et Picabia, il organise en 1912 le salon de la Section d'Or. L'orphisme de Kupka le retient ensuite et l'amène à créer sa propre théorie de peinture « musicaliste ». Valensi compose alors de grandes « partitions picturales» inspirées par les villes qu'il visite. Ainsi naissent des œuvres qui recréent l'atmosphère du lieu sous forme de symboles lyriques : Dans les Jardins d'Alger, Casbah, ou Mariage des Palmiers à Bou-Saada, tableaux acquis par le musée National d'Art Moderne de Paris. Entre 1930 et 1945, Valensi vit à Alger, expose fréquemment à Constantine et à Oran.
Auteur d'un film, Symphonie printanière, projeté après sa mort au musée des Arts décoratifs de Paris, il a fait l'objet d'une rétrospective au musée d'Art moderne de Lyon en 1963. Au musée d'Alger: Village arabe à Oran, Atalante