Deux rabats latéraux de forme elliptique, en drap bleu foncé, bordés sur leur développement convexe d'un double galon en passementerie d'argent doré tissé cul de dé, un large à l'extérieur (largeur 3 cm), et un second plus étroit soulignant le premier (largeur 1 cm) ; ces deux pièces sont cousues au bonnet.
Sur le devant, dans l'angle curviligne que dessine l'évidement des deux rabats, est cousue une grenade brodée en fils, cannelles et sequins dorés (H 6,2 cm, largeur 2 cm). Coiffe intérieure entièrement en cuir ciré écarlate marqué à la plume à l'encre noire « Colonel du 4e Voltigeur de la garde mr Monorel , 7 9bre 1870 ».
H des rabats 12 cm. H totale 14 cm.
Au sommet de la pointe avant, pompon en passementerie dorée avec frange à grosses torsades.
France.
Second Empire.
État moyen, trous de mites, manques et restaurations au drap.
HISTORIQUE :
Le 4e régiment de voltigeurs est mis sur pied en décembre 1855 en Crimée. Les trois premiers bataillons sont passés en revue en mai 1856 sous les murs de Sébastopol par le maréchal Pélissier. De retour en France, il reçoit son aigle des mains de l'Empereur le 6 mai 1857 lors d'une revue passée en l'honneur du grand-duc Constantin.
Durant la campagne d'Italie, le régiment est peu engagé à Magenta, il n'intervient que dans les derniers instants de la bataille. Il en va de même lors de la bataille de Solférino.
En 1870, il est engagé à Rezonville et détache deux bataillons pour protéger les pièces de l'artillerie de la Garde sur le plateau entre Rezonville et Gravelotte, puis en fin de journée au bois des Ognons. Il a 4 tués et 90 blessés.
Le régiment n'est pas engagé à Saint-Privat, il rejoint la ville de Metz assiégée. Il est engagé le 7 octobre à Ladon champs où il perd 6 officiers et 130 voltigeurs, avant de capituler à Metz.