Etat : Notons quelques légères différences de tonalité. En effet certaines zones ayant perdu de l'éclat sont sensiblement plus étteintes, sans être pour autant exessivement fanées. Sur les photos de détail, vous pouvez observer divers points de renfort ayant été exécutés sommairement, ainsi que deux petits trous à peine remarquables, dispersés en trois ou quatre endroits sans gravité particulière, et un autre d'environ 1 cm de diamètre avec manque de matière (voir photos). Outre ces imperfections, l'ensemble est en très bel état de conservation, ne présentant pas de fragilité particulière ni de défaut majeur.
Nous tenons d'autres photos à votre disposition, notamment concernant l'envers de la pièce qui est en très bon état. N'hésitez pas à nous solliciter pour plus d'informations, nous serons ravis de vous les fournir.
Toiles de Nantes :
1760 : Nantes devient une des plus grandes villes de l'indiennage Français grâce aux familles telles que Langevin, Gorgerat, Petitpierre, Favre, Pelloutier, De Vries, Duber, Jean-Ulrich, André-Gottlieb Kuster (la liste n'est pas exhaustive ici) dont certaines sont protestantes et originaires de Suisse. Des liens étroits entre Nantes et la Suisse notamment les villes de Neuchâtel et Bâle, ainsi qu'une importante demande en toiles imprimées destinées à l'habillement et la décoration intérieure facilitent l'installation de ces entreprises à Nantes. Au XVIIIème siècle, la ville est réputée pour la qualité de ses dessins sur les toiles créées. A cette époque, les grands personnages sont à la mode, ainsi que l'actualité littéraire, artistique et politique. D'autres sujets allant de l'opéra aux pièces de théâtre en passant par les romans du moment font également l'objet d'une inspiration certaine. Ainsi, de par ses compositons complexes, la qualité de ses dessins, la finesse de la gravure à la planche de bois, de cuivre ou au cylindre, Nantes est un centre d'indiennage de première importance en France.
Jusqu'en 1815-1810 environ les manufactures produisent de belles toiles, cependant elles amorcent un déclin sans retour aux environs des années 1820-1830 du à une nouvelle orientation des modes et des goûts.
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Dimensions de l'article
Hauteur du plateau sans tombant : 177 cm
Largeur du plateau sans tombants : 122 cm
Tombant gauche : hauteur 50 cm x longeur 180 cm
Tombant droit : hauteur 70 cm x longueur 180 cm
Tombant pied : hauteur 35 cm x largeur 116 cm
Logement du traversin prévu en tête