(Fontainebleau, 1915 – Boullogne-Billancourt, 1982)
L’escalier
Huile sur isorel
H. 35 cm ; L. 26,5 cm
Signée en bas à droite
Paul Boudot n’a laissé que très peu de traces dans l’Histoire de l’Art, malgré des sujets toujours merveilleusement traités, avec un regard moderne. Quelques pièces vues par le passé sont d’un vaste éclectisme, à l’image d’un groupe de pigeons sur un mur, composition panoramique sur fond neutre, une scène d’atelier au traitement presque cubiste, une vue des toits de Saint Jean de Luz, autant d’images variées qui montrent la technique et la maîtrise du peintre.
Notre composition, plus complexe que son sujet, est une banale cage d’escalier, dont les teintes ocres jouent avec les effets de lumière. A l’image des escaliers de Sam Szafran, traités sens dessus-dessous, l’élément principal de ce type d’œuvres reste l’éclairage, jouant avec les degrés et les retours, arrêtant son trait sur un nez de marche, tantôt sur la contre-marche ou la rampe. Cet immeuble est un jeu, que le peintre peut composer de mille manières. Celle-ci en est une, vibrante.