Variante 2
Lithographie originale
Chacune des fleurs composant cette planche, l'œillet, l'iris, le lys et la rose, est signée "Mucha" en bas dans le motif de la planche.
Cette lithographie est rare, puisqu'elle n'a jamais été découpée pour en séparer les motifs.
France
circa 1900
dimensions avec cadre : haut. 70 cm - larg. 88 cm
Modèle similaire reproduit dans Alphonse Mucha, toutes les affiches et panneaux, Jack Rennert, Alain Weill, Hjert & Hjert AB, Uppsala, Suède, 1984, page 195, n°49, var.2
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Biographie :
Alphonse Mucha (1860-1939), de son nom complet, Alfons Maria Mucha, est un affichiste, illustrateur, peintre et décorateur né à Ivancice, en Moravie alors partie de l'Empire d'Autriche, aujourd'hui en République tchèque. Après ses séjours à Vienne et à Munich, Mucha se rend en 1887 à Paris pour continuer ses études au sein de l'Académie Julian puis de l'Académie Colarossi, tout en réalisant des affiches publicitaires et en illustrant des catalogues, des calendriers et des livres. Ses qualités techniques et artistiques finissent par être reconnues et il est embauché par la première grande maison d'édition parisienne Armand Colin. La célébrité de Mucha vient surtout de ses élégantes affiches Art nouveau, mises à la mode notamment grâce à l'actrice Sarah Bernhardt, pour laquelle il compose ses affiches de théâtre depuis "Gismonda" en 1894.
Mucha reste indissociable de l’image du Paris 1900. Il reçoit pour exemple la médaille d'argent à l'Exposition Universelle de 1900, et il est également fait chevalier de la Légion d'honneur. L'année suivante, Mucha conçoit la bijouterie Fouquet au 6, de la rue Royale à Paris (boutique aujourd'hui présentée au musée Carnavalet).
Une autre production de Mucha moins connue comporte cependant des peintures, des sculptures, des décors et des objets d’art, témoins de cet homme mystique et visionnaire, animé d’une véritable pensée politique. A l’heure du renouveau national tchèque et de l’éclatement de l’Empire austro-hongrois, il travaille sur son Épopée slave qui l’occupe entre 1910 et 1928, témoin alors de son rêve d’unité entre les peuples slaves.