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Important Buste De Pierre Casimir Perier Sculpté Par Dominique Maggesi - Platre Empire
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Description de l’antiquite :

"Important Buste De Pierre Casimir Perier Sculpté Par Dominique Maggesi - Platre Empire "
très important buste en plâtre représentant Pierre Casimir Perier d'après Maggesi Dominique.
En bon état, très décoratif et très imposant.
Dimensions : H 78 x L 69 x P 49 cm

Casimir (Pierre) Perier nait le 8 décembre 1777, à Le-Pont-de-Beauvoisin (Isère).
C’est le cinquième enfant de Claude Perier (1742-1801), écuyer, riche banquier et industriel d’origine dauphinoise, qui aide de ses deniers la préparation du coup d’État du 18 brumaire, qui fait partie, par ailleurs, des fondateurs de la Banque de France,  en 1801.
Avec ses frères, il fait ses études chez les oratoriens de Lyon, puis à Paris. Stendhal le décrit alors ainsi :
«Casimir Périer était peut-être alors le plus beau des jeunes gens de Paris : il était sombre, sauvage, ses beaux yeux montraient de la folie.»
Atteint par la conscription, il rejoint en 1798 l’armée d’Italie. Il devient adjoint à l’état-major du génie et se distingue à San Giuliano, près de Mantoue.
Ayant perdu son père en 1801, Casimir Perier se retrouve à la tête d’une vaste fortune. Il quitte l’armée et, avec le concours de son frère Scipion, fonde à Paris une importante maison de banque. Celle-ci s’occupe également d’armements maritimes, de créances publiques et particulières, du commerce des bois, des manufactures, etc. Elle est notamment l’un des gros actionnaires de la compagnie des mines d’Anzin.
Le 13 octobre 1805, il épouse au château de Vizille, propriété de la famille Perier près de Grenoble, une riche héritière, Marie Cécile Laurence (dite Pauline) Loyer (1788-1861), fille de Laurent Ponthus Loyer, magistrat mort guillotiné en 1793, et de Joséphine Savoye des Grangettes, et petite-fille de l’architecte Toussaint-Noël Loyer.
Ils auront deux fils : Auguste Casimir-Perier (1811-1876), qui sera ministre de l’Intérieur dans le gouvernement d’Adolphe Thiers (1871-1873), et Paul Casimir-Perier (1812-1897).
Ses affaires marchent bien et il devient juge au tribunal de commerce puis régent de la Banque de France. En 1817, il publie deux brochures financières contre un emprunt de 300 millions du gouvernement à l’étranger à des conditions fort onéreuses. Elle sont très remarquées. Aux élections générales du 20 septembre de la même année, il se fait élire député du département de la Seine.
En politique, il soutient la Charte et les Bourbons. Ses idées ne vont pas au-delà du « constitutionnalisme » le plus modéré. Toutefois, il se trouve, sur plusieurs questions, en opposition avec les ministres et la droite de la Chambre. Réélu député le 9 mai 1822 dans le 3ème arrondissement de Paris, il incline davantage vers la gauche. Après avoir obtenu une nouvelle fois le renouvellement de son mandat le 17 novembre 1824, il mène une guerre des plus vives au ministère Villèle.
Le 17 novembre 1827, il est réélu député dans l’Aube et se rallie au ministère Martignac. On le voit même figurer au jeu du roi au palais des Tuileries. Il est question de lui pour la présidence de la Chambre et pour le ministère des Finances. Aussi garde-t-il, pendant les sessions de 1828 et 1829, un silence à peu près complet. Il ne remonte à la tribune qu’après l’avènement du ministère Polignac (août 1829). Son opposition ravive sa popularité et il signe naturellement l’adresse des 221.
Réélu à Troyes le 12 juillet 1830, il fait, à l’approche de l’insurrection et dans les réunions de députés et d’hommes politiques, tout ce qu’il peut pour arrêter le mouvement. Pendant les Trois Glorieuses, il s’efforce de montrer une neutralité absolue. La victoire de l’insurrection le porte au pouvoir malgré lui. Il ne se rallie définitivement au duc d’Orléans que lorsque la chute de la branche aînée lui parait consommée.
Élu président de la Chambre des députés le 6 août, il laisse le vice-président, Jacques Laffitte, exercer cette fonction à sa place. Quelques jours plus tard, le 11 août, il est nommé ministre sans portefeuille dans le premier ministère du règne de Louis-Philippe Ier. Il est réélu député de Troyes le 21 octobre.
Après la démission de Lafitte, Casimir Perier est appelé, le 13 mars 1831, à former un ministère dans lequel il devint président du Conseil et ministre de l’Intérieur. Sa politique vise, à l’intérieur, à rétablir l’ordre par des mesures énergiques et, au besoin, par la force. A l’extérieur, elle vise à garantir la paix avec les puissances étrangères.
Casimir Perier a longtemps médité ce que doit être la présidence du Conseil. Il a théorisé un régime quasi-parlementaire, dans lequel le cabinet est fort et « le roi règne mais ne gouverne pas », selon la fameuse maxime d’Adolphe Thiers.  Pour s’imposer à la chambre, il fait un discours d’investiture où il développe son programme de gouvernement. Celui-ci se résume dans une formule célèbre qui définit l’idéal du « juste milieu » :
« Au-dedans, l’ordre sans sacrifice pour la liberté ; au-dehors, la paix sans qu’il en coûte rien à l’honneur. »
De haute taille, le regard ardent, le geste énergique, froid, aimant exercer le commandement, Casimir Perier a un charisme et une autorité naturelle que soulignent tous les contemporains. C’est un travailleur acharné, soucieux de son état et du rôle de la France en Europe.
Les luttes continuelles du ministère et la suractivité et l’excitation dans lequel il vit en permanence minent sa santé fragile. Anticipant la pandémie de choléra qui touche la France en 1832, il donne des instructions pour le renforcement des contrôles sanitaires.
Le 6 avril 1832, le roi le charge d’accompagner le duc d’Orléans à l’Hôtel-Dieu, pour visiter des malades du choléra.  Il succombe quelques jours plus tard, le 13 mars, à Paris
Prix: 2 500 €
Artiste: Dominique Magessi (1807 - 1892 )
Epoque: 19ème siècle
Style: Empire - Consulat
Etat: Bon état

Matière: Plâtre
Largeur: 69 cm
Hauteur: 78 cm
Profondeur: 49 cm

Référence (ID): 1405557
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