Jean Nocret (1615, 1672) Attribué. Le Jeune Louis XIV En Dionysos Vers 1650.

Jean Nocret (1615-1672) attribué. Portrait présumé du jeune Louis XIV en Dionysos vers 1650

Toile rentoilée de 66 cm par 57 cm
Superbe cadre ancien de style Louis XIV de 87 cm par 77 cm

Le jeune Louis XIV est portraituré en Dionysos enfant vers 1650. Dionysos était un dieu grec à part entière. Un dieu dont la popularité a traversé plusieurs époques et qui a pris différents aspects ; on le représente à la fois comme un jeune magnifique et efféminé à la chevelure fournie et comme un adulte corpulent et barbu. D’un point de vue fonctionnel, le Dionysos grec et le Bacchus romain sont le même dieu. Mais il y a toutefois quelques différences importantes. On inclut généralement Dionysos, personnage noble et juvénile de la mythologie et de la littérature classique, dans la liste des douze dieux de l’Olympe. Alors qu’on représente souvent Bacchus sous les traits d’un homme mûr corpulent qui, selon le poète romain Ovide, serait revanchard et se servirait de son bâton à la fois comme d’une baguette magique et d’une arme contre ceux qui oseraient s’opposer à son culte et à ses idéaux de liberté.

Jean Nocret (1615, 1672)

Il est un élève de jean Le Clerc, peintre lorrain. Après un voyage à Rome où il fait la connaissance de Poussin avec qui il se brouille quelque peu, il revient à Paris en 1644. En 1649, il est nommé peintre du Roi, valet de chambre du Roi et peintre du duc d'Orléans. Il se fait rapidement connaître et apprécié comme portraitiste.
En 1657, Nocret fait partie de la suite de l'évêque de Comminges, ambassadeur de France au Portugal. Il réalise pendant cette période des portraits de la famille royale portugaise (l'infante Catherien, l'infant Pierre et le roi Alphonse VI).
De retour à Paris en 1660, il est chargé de décorer certains plafonds et murs du château de Saint Cloud et de nombreux portraits. Le tableau le plus connu réalisé à cette époque se trouve aujourd'hui à Versailles (Louis XIV et sa famille en dieux de l'Olympe).
En 1663, il intègre L'Académie Royale de peinture et de sculpture. On le charge sous la direction de Lebrun de la décoration du Palais des tuileries avec notamment les plafonds de l'antichambre et la chambre de la Reine.