Rollier a signé et daté son œuvre.
L’œuvre, de très petit format, est proposée sur un fond crème, lui-même placé sous un passepartout blanc souligné d’un filet gris foncé. Le tout est placé sous verre, dans un élégant cadre doré.
Le tout est en très bon état (quelques petites rousseurs, peu visibles).
L’artiste
Charles Rollier est l’un des peintres les plus connus de l’école suisse. Il est né à Milan en 1912, où il a effectué sa formation en peinture. Fuyant l’Italie fasciste, il s’installe à Bâle, en Suisse. Il vit à Paris entre 1938 et 1940 se lie d’amitié avec le peintre Gustav Bolin qu’il rejoindra, en 1940, à Mirmande dans la Drôme (France) fuyant l’occupation allemande.
En 1941, pressé par son père qui craint les hostilités de la guerre, il retourne en Suisse et s’établit à Genève. Dans les cafés de la Vieille-Ville fréquentés par les artistes et les intellectuels vivant à Genève, il se lie avec Alberto Giacometti et Roger Montandon.
Rollier commence à rencontrer le succès dans l’immédiat après-guerre, où il vit entre Genève et Paris. Il y rencontre notamment Nicolas de Staël. En 1952, il s’installe définitivement à Genève avec sa femme et ses eux enfants. Suivent des années consacrées à des lectures philosophiques. Il étudie le bouddhisme et découvre le tantrisme et le taoïsme, qui seront d’un intérêt majeur pour lui tout au long de sa carrière. Par ailleurs, il se passionne pour les philosophies de Edmund Husserl, Martin Heidegger et Karl Jaspers. Il parcourt également les écrits des Pères de l’Église. Désormais, il tentera d’harmoniser quête spirituelle et pratique picturale.
À partir des années 1950, le peintre expose régulièrement en Suisse et à l’étranger. Il meurt d’une crise cardiaque en 1968.
De nombreux musées possèdent des œuvres de Charles Rollier. Elles font régulièrement l’objet d’expositions particulières et de ventes publiques.
Œuvre visible à la galerie (07240).
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