L’œuvre en bon état est proposée dans un cadre moderne, sous verre, qui mesure 48,5 cm par 42 cm et 31 cm et 31,5 cm par 24,5 cm à vue.
Elle représente des barques de pêche à Martigues.
En très bon état, elle est signée et dédicacée « à l’ami Lan cordialement » en bas à gauche, (probablement un de ses amis en Indochine).
Difficile à prendre en photo à cause du verre, l’œuvre est bien plus belle en réalité.
Fils du peintre Antoine Ponchin qui lui a transmis le goût du dessin et l’a encouragé dans sa vocation, lui permettant de suivre auprès de Cormon et Dawant à l’Ecole des Beaux Arts une solide formation académique.
Il expose au salon des artistes français à partir de 1920 et y obtient plusieurs récompenses : prix TH. Ralli (1920) et Henri Zuber (1929).
Après de premières expériences en Corse puis en Algérie, il s’aventure en Asie, à la suite de son père qui vient de remporter le prix d’Indochine et se voit confier une importante commande officielle de l’état.
Le jeune peintre assure un poste d’enseignant au lycée français de Hanoï, jusqu’à son retour en France en 1931. Deux années passées à Reims et il retourne installer sa famille dans le Sud, où il semble particulièrement attaché à la représentation du paysage. Il consacrera la plus grande partie de son œuvre à traduire sur la toile les effets de la lumière des panoramas méditerranéens.
Il est professeur de dessin au lycée Thiers de Marseille à la fin de sa carrière.
Le musée des Beaux Arts de Marseille conserve de lui « femmes annamites ».