demandera une légère restauration due à des frottement sur la toile visibles sur la photographie.
Ecole de Barbizon : L'école de Barbizon désigne, de façon informelle, à la fois le centre géographique et spirituel d'une succession de colonies de peintres paysagistes établies autour de Barbizon, et le désir de ceux-ci de travailler « en plein air et d’après nature » dans la forêt de Fontainebleau. Cet élan pictural prend forme à partir des années 1820 et est intimement lié au romantisme français. Il prend fin dans le milieu de la seconde partie du xixe siècle, vers 1875 Les pionniers qui explorèrent ces lieux furent Jean-Baptiste Camille Corot (1822), Théodore Caruelle d'Aligny, Camille Flers, Paul Huet, Alexandre Desgoffe qui, lui, est allé peindre à Barbizon avant 1830, Narcisse Diaz de la Peña (1836), Lazare Bruandet, puis Charles-François Daubigny (1843), Jean-François Millet (1849) et Théodore Rousseau, qui sont également considérés comme des précurseurs. Gustave Courbet semble y séjourner dès 1841 mais plus sûrement en 1849, et ensuite jusqu'en 18612. Au début des années 1850 Antoine-Louis Barye fréquente Barbizon et finit par s’y installer, il y côtoie les peintres et réalise de nombreuses huiles et aquarelles. Lieu de séjour de la plupart des peintres passés à Barbizon entre 1830 et 1870, l’auberge Ganne, ouverte en 1834 par François et Edme Ganne2, a été rachetée par la commune et renferme depuis 1995 le musée des Peintres de Barbizon.