Un sujet qui a inspiré a plusieurs reprises le peintre marseillais qui habitait un cabanon sur les bords de l’Etang voisin et dont la peinture témoigne parfaitement de la vie bucolique et rurale en cette fin du XIXe et début du XXe siècle.
L’œuvre est proposée dans un cadre sculpté d’époque qui mesure 58,5 cm par 51 cm et 41 cm par 33 cm pour la toile seule.
Elle représente des meules de paille fraichement coupées dans un champ sur les contreforts du Château, quelques coquelicots colorent de rouge ce champ jauni par le soleil.
En bon état, l’oeuvre est signée en bas à droite, quelques annotations au dos sur le châssis.
A noter quelques accrocs sur le cadre qui peut être changé ou restauré par un professionnel.
Joseph Garibaldi expose au Salon des artistes de 1884 à 1914 où il obtient une mention honorable en 1887 et une médaille de deuxième classe en 1897. Ce sont principalement des vues de sites et monuments célèbres, de ports du littoral: Cassis, où il peint régulièrement entre 1884 et 1899, La Ciotat, où il est accueilli par Antoine Lumière, Bandol, Sanary et Toulon. Mais sa spécialité restera le Vieux-Port de Marseille. Il bénéficie jusqu'en 1905 du mécénat du baron Alphonse de Rothschild (1827-1905) qui, guidé par le critique Paul Leroy, très favorable aux élèves de Vollon, achète ses tableaux et en fait don à des musées de province. Il expose ses paysages à l'Exposition coloniale de Marseille en 1906 et obtient une bourse de voyage pour la Tunisie en 1907. Il est dans le reste de sa carrière soutenu par ses amis de l'Association des Artistes Marseillais (Étienne Martin, José Silbert et Édouard Crémieux), successivement à la tête de l'associatio...
Œuvres dans les collections publiques