Nanic Osterlind (1909-1943) " Paysage au ruisseau 1941" Ecole de Crozant, Creuse, Gargilesse

Rare et superbe gouache de Nanic Osterlind représentant un paysage au ruisseau en 1941, signée et datée en bas à droite.
Format hors xadre 31x48cm et 50x67cm cadre compris
Magnifique composition expressionniste de Nanic Osterlind représentant un bord de ruisseau, non situé, peut-être en Creuse ?, réalisée en 1941, donc en pleine maîtrise de son art, Nanic emploie sa technique de prédilection, la gouache, celle où il excelle car il a quasiment créé que des gouaches. Sa palette est également très reconnaissable avec un camaïeu de verts, des blanc, gris, ocre ou bleu, il joue aussi beaucoup avec le support en laissant des réserves très éttudiées.
Je ne présente plus Nanic Osterlind, fils de Anders et petit fils de Allan, il fait aujourd'hui partie des peintres emblématiques de l'école de Crozant; malheureusement il mourra très précocément d'où la rareté de ses oeuvres.
Anders Allan Osterlind dit Allanic ou Nanic Osterlind est un aquarelliste  français né le 11 février 1909 à Paris et décédé le 27 juin 1943 à Villejuif (Val-de-Marne)

Fils du peintre Anders Örm Österlind et de Rachel Bakra, il naît le 11 février 1909 dans le 18^e arrondissement de Paris. Déclaré trois jours plus tard, sous le nom de Bakra, comme étant fils de Rachel Bakra, couturière, et de père non dénommé, il est reconnu par ses parents, suivant acte dressé, en la mairie de Neuilly-sur-Seine, le 13 avril suivant, puis légitimé par leur mariage célébré le 5 mars 1914 en la mairie du douzième arrondissement de Paris.
Baignant dès sa plus tendre enfance dans la peinture, accompagnant souvent son grand-père, le peintre suédois, Allan Österlind, et son père, il développe des talents de paysagiste, à la gouache.
Sa mère Rachel meurt alors qu'il n'a que onze ans. À la mort de sa mère, il est accueilli par sa tante paternelle, Annette Österlind, épouse d'Édouard Sarradin (1869-1957) journaliste, critique d’art au Journal des débats et conservateur du Palais de Compiègne, qui l'élèvera en même temps que son fils Michel Sarradin (1909-1987), chirurgien à Versailles (Yvelines).
Mobilisé, il contracte la tuberculose et meurt, sans postérité, à l'âge de 34 ans, le 27 juin 1943, à Villejuif.

Cette gouache est en parfait état, livrée encadrée dans une baguette dorée moderne
Oeuvre garantie authentique