Cette statuette africaine Dogon est ancrée dans un socle circulaire. Bien que les bras soient absents, les épaules sont étroites et bien définies. Une main repose sur un buste élancé, orné de reliefs irréguliers. Une crête accentue les traits estompés de la tête, tandis qu'un labret se dessine discrètement au menton. Une incision révèle un sexe féminin. Dans l'art africain, ce type de sculpture était lié à un culte individuel et ornait l'autel familial Dogon. Sa patine est noire et granuleuse, présentant des abrasions.
Généralement sculptées sur commande d'une famille, les statues Dogon peuvent également être vénérées par l'ensemble de la communauté. Leur fonction exacte reste cependant peu éclaircie. En parallèle à l'islam, les rites religieux Dogon s'articulent autour de quatre cultes principaux : le Lébé, lié à la fertilité et dirigé par le Hogon, le Wagem, qui honore les ancêtres sous la conduite du patriarche, le Binou, qui fait appel au monde des esprits et est dirigé par le prêtre du Binou, et la société des masques, en rapport avec les funérailles. Réf. : "Dogon", éd. Somogy, musée du Quai Branly.
Pièce accompagnée de son certificat d'authenticité.
PS : en quoi consiste le certificat d'authenticité ? https://www.galerie-art-africain.com/faq.aspx?qid=8
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