Cavalier
Huile sur papier
Signée en bas à gauche
35 x 46 cm
La carrière d’Antoine de La Boulaye commence par sa formation à l'Ecole Supérieure d'Arts Graphiques et à l'Académie Julian à Paris. Puis il devient directeur artistique d’agences de publicité et d’édition jusqu’en 1980, pour ensuite se consacrer exclusivement à la peinture. Il s'impose rapidement comme un peintre de chevaux talentueux et expose régulièrement à la galerie La Cymaise à Paris. De prestigieuses institutions lui ouvrent leurs portes, des Grandes Écuries de Chantilly aux musées de Nantes et de Béziers, en passant par l'Institut français de Séville. De nombreuses grandes galeries françaises lui consacrent des expositions, notamment à la FIAC (Foire Internationale d'Art Contemporain) à Paris. La renommée d’Antoine de La Boulaye traverse les frontières, et il fait l'objet d'expositions personnelles en Suisse, en Belgique, aux États-Unis et au Royaume-Uni.
Sa reconnaissance officielle intervient en 1984, lorsque le président français lui commande deux tableaux. Le peintre passera alors plusieurs jours au château de Windsor au contact du prince Philip, qu’il passe de longs moments à dessiner sur ses fameux attelages. Les deux tableaux seront offerts en cadeau à Sa Majesté la Reine lors de la visite du président au Royaume-Uni, et sont toujours conservés dans les collections royales.
Peintre polyvalent, le style d’Antoine de La Boulaye évolue constamment, dans sa recherche de traduction des atmosphères singulières, du monde du cheval à celui de l’Espagne et de l’Orient, qui le fascinent depuis son plus jeune âge. Après avoir représenté des scènes de chasse, de course et de calèche, toutes profondément ancrées dans la tradition classique qu'il maîtrise si bien, il s'oriente vers différents langages picturaux, explorant un temps l'abstraction contemporaine et les collages, où son sens de la couleur et du dessin manifestent encore son obsession pour le cheval. Il aborde également d'autres techniques comme la sculpture.
Ses recherches l'ont récemment amenées à créer des images aux mises en scènes vives et colorées représentants des cavaliers réels ou imaginaires. Ces résultats sont obtenus en suivant un processus minutieux consistant à peindre d'abord son sujet de manière très aboutie avant de le déconstruire, de le frotter et de l'effacer puis de le superposer avec d'autres images. En résulte un sentiment accru de réalité en mouvement, voir d'émotion lors de la représentation des corridas.
Les œuvres d'Antoine de La Boulaye sont présentes dans de prestigieuses collections privées et publiques, parmi lesquelles :