Le décès du dernier des frères Goncourt entraîna la dispersion de leurs collections , occasionnant un nombre important de sessions.
On ne présente plus les frères Goncourt, qui de leur appartement de la Rue Saint Georges à Paris faisaient et defaisaient les réputations. Ils eurent dans un siècle qui allait trop vite, l'intuition de re-découvrir le dessin du XVIIIE siècle, qui était tombé dans l'oubli.
Il s'agit la de la vente la plus importante, la sélection des plus beaux dessins XVIIIE de la collection, qui fait l'objet d'un catalogue particuparticulièrement luxueux.
Trois cent soixante dix sept lots, revetus des plus grandes signatures, sont vendus avec soin sur trois salles et sur trois jours.
C'est un événement mondain qui attire les musées et les collectionneurs du monde entier.
Un texte de présentation est de Philippe de Chènevières, conservateur du Louvre. Et aussi immense collectionneur.
Trente six des œuvres majeures sont reproduites en héliogravures, plus un portrait des frères en frontispices.
On notera que le catalogue coûtait quarante francs , une somme fort rondelette ( difficile à convertir) et qu'à cette époque bénie, les frais de vente étaient de cinq pour cent.
Le catalogue, in folio , est protégé par une reliure en velin contemporaine, mais traditionnelle ( raalisee comme au XIXe siècle) .
Quelques taches sur le papier sinon bon état.
On lira l'exergue, fac-simile des volontés du dernier vivant, la vente le contredira, puisque certaines œuvres, malgré cette pique, sont au Louvre.