Au premier plan de l’icône, nous voyons la Toute-Sainte couchée sur son lit de mort, entourée des apôtres attristés, de saintes femmes et de trois évêques : saint Jacques, «le frère du Seigneur» et premier évêque de Jérusalem, et deux disciples des apôtres : Hiérothée et Denys l’Aréopagite. Derrière la Toute-Sainte Se tient le Christ, qui porte sur ses Bras l’âme de sa Mère sous la forme d’un petit enfant. Le Seigneur, dans son mandorle, est entouré des anges et d’un chérubin, qui L’accompagnent. L’apôtre Pierre encense, et en face de lui se tient l’apôtre Paul. Au fond, il y a des bâtiments figurant Sion, où la Toute-Bénie s’est endormie.
Au deuxième plan, au-dessus, on contemple la Mère de Dieu, dans son corps, emportée au paradis par les anges. Les apôtres arrivent miraculeusement sur les nuages, des confins de la terre.
On voit aussi - ce qui est beaucoup plus rare - devant la civière un épisode avec un grand prêtre juif du nom d'Athonius, qui eut les deux mains coupées par un ange pour avoir osé toucher à la couche funèbre de la Mère de Dieu. Par la suite, il fut guéri après sa conversion.
« Les mains audacieuses de l'impudent furent bien vite tranchées par la justice de Dieu afin de préserver l'honneur de l'arche vivante, gloire de la divinité, où le Verbe avait pris chair.»
Dormition, Matines, ode 3