Il s’agit très probablement d’un travail Autrichien de la fin du XIXe siècle, dans le gout de la production d’Hermann Böhm.
Actif à partir de 1866, Hermann Böhm est un orfèvre réputé pour sa production inspirée des collections princières de l’est de l’Europe. Il est célèbre pour ses pièces émaillées néo renaissance mettant en scène des épisodes mythologiques.
Le pendentif représente Saint Georges terrassant le dragon. Il chevauche son destrier qui se cabre sur la bête, sa lance s’apprêtant à la transpercer.
Le cheval est tout émaillé de blanc, Saint Georges est émaillé de bleu et noir, la bête de vert.
La terrasse du pendentif forme un sceau chiffré DG (?).
Le pendentif est retenue par une petite chaine perlée.
La bélière est poinçonnée :
. 800 pour le titre de l’argent
Superbe pendentif, avec une très rare base formant sceau, en argent émaillé, représentant le Bien terrassant le Mal inspirée de la production des petits objets précieux de la Renaissance, très en vogue au XIXe siècle.
C’est un bel objet, de bel qualité, avec un poids deux à trois fois supérieur a la moyenne de ces pendentifs, signe du soin apporté à sa conception.
4,2 cm de haut hors chaine
4 cm de long
43,98 grammes
Bon état. Des petits manques l’émail.
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