Cadre en bois sculpté. Quelques infimes accidents.
Provenance : Famille de l'artiste.
Officier instructeur à l'École spéciale de Saint-Cyr, il abandonne sa carrière militaire après son mariage en 1902 afin de se consacrer pleinement à son art. Sa palette colorée et sa touche vibrante témoignent de l'influence du post-impressionnisme et du pointillisme de Seurat. Artiste autodidacte, il peint exclusivement « sur le motif ». À Paris, ses sujets de prédilection sont le Jardin des Tuileries et les quais de Seine. Il acquiert le château de Chailloué dans l'Orne qu'il dépeint abondamment. Peintre de plein air, il plante son chevalet au gré de ses villégiatures comme dans le Sud de la France. En 1910 et 1911, il entreprend avec son épouse un périple de plusieurs mois en Orient et en Asie qui les mène jusqu'au Japon en passant par l'Inde, l'Indochine et la Chine. Les estampes et les paravents japonais le marquent profondément. Durant l'Entre-deux-guerres, il fait édifier un hôtel particulier à Paris dans le XVIe arrondissement. L'aménagement intérieur est confié au peintre-décorateur Adrien KARBOWSKY (1855-1945) avec lequel il se lie d'amitié et dont il collectionne les œuvres. Parallèlement, celui-ci l'initie à la technique de la peinture décorative. Georges Billaudot réalise alors un ensemble de grandes toiles décoratives formant un décor à destination de la salle à manger. Personnalité volontairement discrète, Georges Billaudot ne cherche ni à exposer ni à promouvoir son travail. Son œuvre confidentielle demeure jusqu'aujourd'hui dans le cercle de ses descendants.