Cette période, marquée par une évolution culturelle et artistique significative, se caractérise par des influences diverses, allant du modernisme aux débuts du pop art. Les lignes du dessin sont fluides et dynamiques, créant une impression de mouvement et de vie. Les contours sont bien définis, ce qui est typique des années 50, où la clarté visuelle était souvent privilégiée.
Les années 50 voyaient souvent des personnages avec des expressions marquées, visant à communiquer des émotions spécifiques de manière claire et directe.
Dessin sur papier cartonné au crayon de couleur, pastel et mine de plomb en très bon état.
Cette oeuvre fait partie d'un album de dessins réalisés par l'artiste entre 1955 et 1956.
30 x 21 à vue
Signé en bas à droite
Ce type d'œuvre s’inscrit bien dans le contexte de Der Kreis (Le Cercle), un magazine suisse des années 1940-1960 qui diffusait de l’art homoérotique à une époque où l'homosexualité était encore largement stigmatisée. Der Kreis publiait des œuvres d’art, des photographies et des articles célébrant la beauté et l'expression de l'amour entre hommes, dans un cadre à la fois artistique et social. Les dessins de G. Scot y prenaient place comme des représentations ouvertes de la sensualité masculine, contribuant à une visibilité et à une célébration esthétique rare pour l'époque.
Le fait que Der Kreis ait publié de telles illustrations montre son rôle de pionnier dans la création d’un espace d’expression pour l’art homoérotique. Les œuvres de G. Scot, comme celle-ci, apportaient non seulement une dimension artistique mais aussi une affirmation visuelle de la masculinité et de la sensualité homosexuelles, intégrant des thèmes de désir et de sacrifice d'une manière subtile et respectueuse, dans un cadre non pornographique. Ces dessins, accompagnés des écrits du magazine, soutenaient une communauté qui se reconnaissait dans ces images et trouvaient dans Der Kreis un lieu d'appartenance et de résistance.
Diese Zeichnung von G. Scot (oder Scott) zeigt einen nackten Mann, gekreuzigt, mit sichtbarer muskulöser Anspannung im geneigten Körper und ausgestreckten Armen. Seine Haltung und das nach unten geneigte Gesicht, fast in Meditation oder Schmerz, erinnern an klassische Darstellungen der Kreuzigung, jedoch auf eine sinnliche Weise interpretiert. G. Scot verwendet weiche Farben, graue Schattierungen und Hauttöne, die einen realistischen Eindruck vermitteln und gleichzeitig den männlichen Körper stilisiert hervorheben.
Dieses Werk passt gut in den Kontext von Der Kreis, einem Schweizer Magazin der 1940er bis 1960er Jahre, das homoerotische Kunst in einer Zeit veröffentlichte, in der Homosexualität noch stark stigmatisiert war. Der Kreis brachte Kunstwerke, Fotografien und Artikel, die die Schönheit und die Ausdruckskraft der Liebe zwischen Männern feierten, und das in einem künstlerischen und sozialen Rahmen. Zeichnungen wie diese von G. Scot waren offene Darstellungen der männlichen Sinnlichkeit und trugen zu einer seltenen Sichtbarkeit und ästhetischen Feierlichkeit zu jener Zeit bei.
Die Tatsache, dass Der Kreis solche Illustrationen veröffentlichte, zeigt seine Vorreiterrolle bei der Schaffung eines Raums für homoerotische Kunst. Die Werke von G. Scot, wie diese Zeichnung, brachten nicht nur eine künstlerische Dimension, sondern auch eine visuelle Bestätigung der männlichen und homosexuellen Sinnlichkeit, indem sie Themen wie Begehren und Opfer subtil und respektvoll in einem nicht-pornografischen Kontext integrierten. Diese Zeichnungen, zusammen mit den Texten des Magazins, unterstützten eine Gemeinschaft, die sich in diesen Bildern wiedererkannte und in Der Kreis einen Ort der Zugehörigkeit und des Widerstands fand.