Elle ouvre en façade par 3 Tiroirs ouvrant par des poignées de Tiroirs .
Tres jolies Descentes de Bronze dans les angles ,
Elle repose sur de petits Pieds cambrés , chaussés de Sabots en Bronze doré .
Elke est coiffée de son Marbre des Pyrénées d'origine , surligne d'un Bec de Corbin .
Elle mesure 82 Cm de Longueur, 50 Cm de Profondeur et 87 Cm de Hauteur .
Elle est en Très bon état .
DELORME FAIZELOT Adrien
Adrien Delorme - ébéniste – maîtrise obtenue le 22 juin 1748 : Très bon ébéniste du XVIIIème siècle, Adrien Delorme s’est rendu célèbre par ses marqueteries, ses laques et ses vernis dans le goût de l’Extrême-Orient.
Fils aîné de François Delorme (1691-1768) – installé rue Tiquetonne et spécialisé dans les meubles en laque de Chine ou vernis « façon de la Chine » -
Adrien Delorme est issu d’une famille d’artisan qui a pour nom d’origine celui de Faizelot. Installé rue du Temple, il y exerce en qualité de fabricant et marchand de meubles.
En août 1768, il est élu juré de la communauté des menuisiers-ébénistes.
Les Almanachs de l’époque le présentent comme « l’un des plus habiles et des plus renommés pour les ouvrages de marqueterie ».
Ses deux frères sont aussi ébénistes : le premier Jean-Louis Delorme (maître en 1763) qui se spécialise dans la restauration et la revente de meubles de boulle et le second Alexis (maître en 1772) qui se consacre au commerce de meubles rue Saint-Denis.
Son œuvre – qui atteste d’une grande fantaisie - se caractérise principalement par des commodes galbées réalisées dans le style Louis XV. Outre les commodes, Delorme réalise aussi des encoignures, des armoires, des bibliothèques ou encore des bureaux qu’il orne de décors de laque de Chine, du Japon, de vernis européens ou de marqueteries de fleurs ou géométriques. Ces compositions sont souvent complétées d’encadrements de rinceaux sinueux. Inscrits sur un fond de placage en chevrons de tons très contrastés, ces rinceaux constituent alors le décor favori d’Adrien Delorme. Parmi les motifs caractéristiques de l’ébéniste, on dénombre aussi une réserve rectangulaire marquetée de quadrillages circonscrite par un triple rang d’encadrements aux angles entrelacés ainsi qu’une disposition en étoile des placages unis.
Adrien Delorme décide de mettre fin à son activité en 1783 et disperse son stock dans une vente aux enchères où figurent « quantités de commodes, coins, serre-papiers et bureaux, ornés de fontes dorées, à dessus de marbre et albâtre ».