GEORGES (dit Géo) DE VLAMYNCK, tableau / pienture technique mixte sur papier, craie et fusain sur papier mouillé, ca 1940.
Le peintre représente ici un corps de femme nue de manière minimaliste, quelques traits suffisent à croquer l'instant, à la recherche de l'abstraction, non sans rappeler certain dessins de nus de Henri Matisse à cette même époque...
Parfait état (difficile à photographier avec la vitre de protection).
Dimensions totales, avec encadrement et passe-partout en tissus : 97,5 cm x 67,5 cm.
Provenance: Atelier de l'artiste Lola Di Vito, cantatrice mezzo soprano, peintre, sculptrice. Elle fut élève (et très certainement muse, croquée sur ce tableau) de Géo De Vlamynck.
Biographie:
Géo De Vlamynck, né en 1897 à Bruges et mort en 1980 à Koekelberg (Bruxelles), est un peintre, fresquiste, cartonnier de vitraux, ensemblier-décorateur et enseignant. Il eut pour élèves Nicolas de Staël, Maurice Wyckaert et Roger Somville.
En 1909, Georges De Vlamynck suit les cours de l'Académie des Beaux-Arts de Bruges où il est remarqué par Flori Van Acker (1858-1940), peintre et directeur de l'Académie. Pendant la Première Guerre mondiale, il suit les cours de dessin à la « Slade School of Fine Art », de Londres. Il obtient un premier prix avec distinction en dessin et perspective.
En 1919, il s'inscrit à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles où il assiste aux cours de peinture décorative et de composition donnés par Constant Montald, Herman Richir et Jean Delville.
En 1921, il remporte le premier prix de composition monumentale pour « le Repentir après la Faute ».
En 1922, il gagne le premier prix avec la plus grande distinction pour « le Renouveau des siècles ».
En 1923, il effectue un voyage en Italie où il étudie les fresques et les mosaïques.
En 1927, il poursuit sa formation à l'Institut d'Architecture et des Arts Décoratifs de la Cambre fondé par Henry Van de Velde. il suit les ateliers de peinture décorative et monumentale supervisés par Gustave Van de Woestijne et au cours de théâtre d'Herman Teirlinck (dramaturge belge) pour qui il crée plusieurs décors et affiches de spectacle.
En 1929, il obtient le diplôme de la Cambre en Peinture avec mention « distinction ».
En 1930, il prend part à l'exposition universelle de Liège et d'Anvers.
En 1933, il réalise des vitraux pour le pavillon de l'art religieux à l'exposition universelle de Chicago et exécute une fresque et des vitraux pour l'abbaye de Cordemoy ainsi que des vitraux pour le Carmel de Jambes et pour l'église Saint-Symphorien.
En 1935, il participe à l'exposition universelle de Bruxelles. Il y réalise plusieurs fresques monumentales pour le pavillon du verre d'Art avec son élève Nicolas De Staël, le pavillon de l'Agriculture, du Gaz et pour la Chapelle « Maris Stella ».
En 1937, il conçoit des vitraux pour le pavillon du Congo Belge à Paris.
En parallèle à sa carrière d'artiste, il enseigne à l'Académie de Saint-Gilles, à l'école Bischoffsheim (section décoration) ainsi qu'à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles en composition monumentale.
De 1950 à 1965, il remporte plusieurs concours pour l'ornementation de bâtiments publics et reprendra l'exécution de grands ensembles de décoration monumentale.
En 1953, il réalise la mosaïque monumentale (15 m x 2,70 m) « les Naïades » au bassin de natation du Neptunium à Schaerbeek.
En 1956, il réalise la peinture murale pour la section « Préhistoire » du musée Royal d'Art et Histoire.
En 1957, il exécute une mosaïque de terre cuite à l'athénée Royal de Welkenraedt, ainsi que des peintures murales pour la piscine de Salzinnes à Namur qui furent détruite en 1921.
En 1962, il réalise un vitrail pour la Chapelle de la vierge pour la basilique du Sacré-Cœur de Koekelberg.
En parallèle, a sa carrière de muraliste et de professeur, il peint et dessine des œuvres de plus petits formats.