Élisée Maclet était le fils d'un jardinier. Son talent artistique fut reconnu dès 1892 par Pierre Puis de Chavannes, qui voulut former le garçon, mais son père refusa. Malgré la résistance de son père, Maclet se rendit à Montmartre et commença à peindre, gagnant sa vie grâce à des petits boulots. Il fit la connaissance de Maurice Utrillo et le marchand d'art Charles Dosbourg lui acheta ses premières œuvres. Pendant la Première Guerre mondiale, il travailla dans un hôpital militaire. En 1918, sur la suggestion de Francis Carco F, il partit un an à Dieppe pour élargir ses horizons. De retour à Paris, il fait la connaissance de Codette et de Max Jacob. En 1923, il se rend dans le sud de la France pour le compte du fabricant autrichien Baron von Frey, et en 1928 en Corse. En 1929, il vit et travaille en Bretagne pendant environ deux ans. Il travaille ensuite en Picardie et revient définitivement à Paris cinq ans plus tard. En 1945, Maclet présente ses œuvres à la galerie parisienne Norvins. Après une nouvelle exposition à la galerie parisienne Nicolas Poussin en 1957, les prix de ses œuvres commencent à augmenter régulièrement.
Ses œuvres sont classées dans la peinture naïve.
Littérature : lexique de Bénézit ; Martine et Bertrand Willot : Élisée Maclet. Le dernier Montmartrois. Paris 2006.
Inscription : au dos du châssis : inscription au crayon avec nom et dates du peintre.
Technique : huile sur toile, cadre doré d'origine.
Dimensions : sans cadre l 9 1/2" x h 13" (24 x 33 cm), avec cadre 15 1/8" x 18 3/4" (38,5 x 47,5 cm).
État : bon.