Ce type de perles de verre a été produit en quantité suffisante à partir du XVIe siècle pour être exportées vers l’Afrique coloniale, en servant de monnaie d’échanges aux explorateurs, commerçants. En effet, le verre est vu en terres africaines comme un matériau prestigieux à couleurs parfois inconnues, qu’on offrait bien volontiers – avec arrière-pensées – aux peuples « accueillants ».
Elles sont le témoin d’un travail artisanal remarquable, fabriquées depuis plus de 4000 ans (les plus anciennes proviennent du Moyen-Orient, Mésopotamie). L’Italie devient grande artisane de perles de verre, après redécouverte des techniques antiques. Ce précieux artisanat s’exportera vers les pays européens (France, Bohème, Saxe, etc.) créant une concurrence avec les maîtres verriers italiens de Murano.
Longueur : env. 15 mm chacune (Présentées dans une boite en carton de 3 x 6 cm)
Véritables petits objets chargés d’histoire, ils sont le vestige d’un art italien précieux pouvant être remontés en bijoux, ou conservés comme des objets de curiosité d'un voyage vers une destinée aujourd'hui bien tristement reconnue.
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Bibliographie :
Perles de troc - African trade beads (2018) - Coll. Marcia de Castro et G.Maurette, 74 p.
La pièce d'1eur. sert d'échelle volumique.