Maximilien Luce 1858-1941
. A l’âge de treize ans, il assiste à des cours de dessin à l’Ecole des arts décoratifs de Paris. L’année suivante, il entre comme élève dans l’atelier d’Henri Théophile Hildibrand, spécialisé dans la gravure sur bois, puis dans les cours de dessin du peintre Diogène Maillart.
A dix-huit ans, il commence à travailler comme graveur pour Eugène Froment, dont les gravures sont majoritairement destinées à l’illustration du journal L’Illustration. Parallèlement à ce travail, il peint pour son plaisir et étudie à l’atelier de Carolus-Duran.
A partir de 1884, ses œuvres appartiennent de plus en plus au divisionnisme, ou pointillisme, mouvement initié par Georges Seurat qui prône une peinture constituée de points de couleurs
L’année 1895 est un tournant dans la vie de l’artiste. D’un point de vue personnel, son jeune fils meurt d’une insolation, âgé seulement d’un an. D’un point de vue artistique, le pays de Charleroi en Belgique le fascine et il délaisse peu à peu le divisionnisme pour représenter cette région à travers les usines et les mines (Aciérie à Charleroi).
A partir du XXe siècle, le divisionnisme est complètement abandonné par le peintre. Il travaille sur des représentations de la Commune (Une rue de Paris en mai 1871), des bords de Seine ou encore des dessins politiques, opposé à toute forme de guerre.