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Bretagne Manège Bigoudènes - Jolie Gouache Pierre Baudrier 1884 1964 - Signée Datée 1920

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Bretagne Manège Bigoudènes  - Jolie Gouache Pierre Baudrier 1884 1964 - Signée Datée 1920
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Description de l’antiquite :

"Bretagne Manège Bigoudènes - Jolie Gouache Pierre Baudrier 1884 1964 - Signée Datée 1920"
En Bretagne "Tournez Manège" Bigoudènes En 1920 - Jolie Gouache et aquarelle de Pierre Baudrier 1884 1964 - Signée Datée 1920 dimensions hors cadre. sous verre  30 x 23 cm
Pierre Jean Baptiste BAUDRIER (Chantenay-sur-Loire, 16 juillet 1884-1964) Peintre et architecte nantais réputé, ami de René Pinard
Il faisait partie de la Société des architectes de Nantes », explique Philippe Joëssel. « Il était de tradition que le portrait des confrères décédés, peinture ou photographie, était affiché dans la salle de réunion du local de la rue Kervégan »
Philippe Joëssel a connu Pierre Baudrier (1884-1964) « au début de l'Occupation ». Lui-même n'a qu'une dizaine d'années. Il prend alors ses premiers cours de dessin. « La pénurie de papier lui faisait utiliser du papier de boucher. Il agrafait une grande feuille sur un carton à dessin posé sur un chevalet et commençait par poser deux croix très éloignées l'une de l'autre ; à l'élève de joindre ces deux croix par un trait d'un seul tenant. Puis on recommençait l'application en la compliquant... »
Ainsi, petit à petit, « mon trait s'affermissait : cela me fut bien utile dans l'exercice de ma profession d'architecte pour dessiner sans T ni équerre. Ensuite, il entamait des notions de perspective basées sur l'étude des monuments nantais : habitant la rue Marceau, le premier monument fut naturellement l'ancien Palais de Justice. Ces cours durèrent l'année de ma septième (1940-41). En secondaire, les cours de dessin de l'abbé Bouchaud utilisaient d'autres méthodes ».
Clin d'oeil !
L'une de ses distractions préférées était de monter dans le tramway et de s'asseoir si possible devant une jolie dame. Il sortait alors de sa poche un mouchoir, « s'essuyait l'oeil droit, en retirait un oeil de verre qu'il nettoyait consciencieusement pendant que l'orbite semblait creuse avec une illusion parfaite, puis remettait son oeil et tout semblait rentrer dans l'ordre. La voyageuse voyait avec la pitié le pauvre homme. Mais la pitié se transformait vite en inquiétude et horreur lorsqu'après la station suivante, il recommençait son manège avec l'autre oeil. Effarée, la voyageuse changeait précipitamment de place ».
La construction de l'Hôtel-Dieu
Philippe Joëssel retrouvera Baudrier en octobre 1949 « pour prendre des notions de rendu au fusain »afin de rentrer aux Beaux-Arts. « Il me donnait un thème, une simple boule, un buste en plâtre et me disait : « Il faut que la lumière tourne ». Ces cours durèrent jusqu'à la rentrée scolaire. Pierre Baudrier s'installa ensuite en face de l'église Saint-Nicolas. A l'époque, les travaux de reconstruction de l'Hôtel-Dieu battaient leur plein. Ils « débutaient par le battage de 2 200 pieux en béton armé de 27 mètres de longueur pour atteindre le rocher, battage qui devait durer 18 mois ». Leur effet se faisait sentir jusque chez Pierre Baudrier. « Il me montrait une statuette posée sur la corniche d'une armoire et me disait : « -Tu vois, le matin je la mets à droite de l'armoire, le soir je la retrouve à gauche ! ».
« P'tit Pierre »
Marcel Philippi, de Nantes, se souvient aussi de Pierre Baudrier dans les années cinquante. « A cette époque mon père, qui était entrepreneur du bâtiment a travaillé en bricole pour ce monsieur qui, au grand désarroi de ma mère, payait mon père à chaque fois avec un tableau. J'ai travaillé pour lui dans sa petite maison de Batz-sur-Mer, c'était un homme charmant ». Pierre Baudrier, « sa soeur et leur employée qu'ils appelaient « ma petite » venaient régulièrement à Champtoceaux », ajoute Mme Decombe de Liré (49). « Ils avaient une location dans les années 1946. M. Baudrier m'a fait mon portrait, j'avais 11 ans ainsi que celui de ma grand-mère d'après une photo car elle était décédée. Enfin, ses voisins et intimes l'appelaient P'tit Pierre », souligne J. Cheux, du Croisic. « Sa soeur était professeur de sténo dactylo. il habitait avec elle dans un appartement près d'un fourreur, M. André Rémond, pas loin de la place Félix-Fournier, en face du café du Passage. C'était une vraie figure nantaise. Nous le connaissions bien, étant moi-même avec mon mari, rue de la Fosse à la chapellerie Bouille. Il était de la génération des peintres MM. Edmond Bertreux et Charles Perron ». Deux autres figures du Pays nantais.
S.P.
Presse-Océan 
 

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Bretagne Manège Bigoudènes - Jolie Gouache Pierre Baudrier 1884 1964 - Signée Datée 1920
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