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Grande Huile Sur Toile De Paul Girol 1911 1988 Bouquet De Fleurs Soleils Séchés Et Physallis
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Description de l’antiquite :

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Grande Huile Sur Toile De Paul Girol 1911 1988 Bouquet De Fleurs Soleils Séchés Et Physallis - signée en bas à gauche format 100 cm x 50 CM 
Biographie Paul GIROL 1911 – 1988

Paul Girol né le 18 mai 1911 à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) où il vécut au 8, avenue Pasteur et où il est mort le 30 septembre 1988 est un peintre, graveur et dessinateur français.

Galerie Armand Drouant, rue de Seine, 19352.
Galerie Chardin, Paris, 19501.
Galerie Henri Tronche, Paris, mars 19538.
Galerie Percier, Paris, 19531.
Galerie Ror Volmar, Paris, 19631.
Paul Girol. Rétrospective, villa Médicis (musée intercommunal), Saint-Maur-des-Fossés, 19823, 19929.
Centre culturel de Nazaré, janvier-février 201110,11.
Galerie municipale Paul-Girol, Nazaré, mars-avril 20155.
Expositions non datées : Le Havre, Roubaix, Cherbourg, Chicago, Londres, Québec

Associé à la Société nationale des beaux-arts, 1933.
Médaille d'argent du Salon Arts et Techniques, 1937.
Logiste du concours de Rome, 1939.
Médaille d'argent de la Société académique Arts-Sciences-Lettres, 19571.
Prix Étienne Dailly, Fontainebleau, 19611.
Grand prix de l'Île-de-France, 1962, pour la toile Les lavoirs à Couilly-sur-Marne1.
Officier de l'Ordre des Palmes académiques Officier de l'ordre des Palmes académiques, 19641.
Médaille d'argent de la ville de Paris, 19671.
Médaille d'argent du Salon des artistes français, 1970.
Prix Francis-Smith décerné par la Casa de Portugal, 19701.
Prix François-Decuq décerné par la ville de Saint-Affrique, 1971.
Chevalier de l'ordre national du Mérite Chevalier de l'ordre national du Mérite, 19723.
Médaille d'or du Salon des artistes français, 1974.

Il fréquente très tôt les cours du soir du boulevard du Montparnasse à Paris avant d'entrer en 1928 aux Beaux-Arts de Paris où, élève de Lucien Simon, il a pour condisciples Yves Brayer, Robert Humblot, Georges Rohner et Lucien Fontanarosa. Pour financer ses études, il travaille dans l'atelier d'un décorateur de théâtre, brosse de vastes décors d'étalages pour des grands magasins du boulevard et des magasins de province (ses exécutions à l'éponge qui lui permettent de faire grand et vite lui valent alors le surnom d'« homme à l'éponge »), entre enfin pour une durée de trois ans et demi comme placier au théâtre Pigalle. Il conservera cette lettre signée de Lucien Simon et lui recommandant : « Peignez pour vous faire plaisir. Peintre comme vous l'êtes, vous devez aimer peindre. Le reste, c'est l'affaire de hasards, de rencontres, de joies ou de peines qui compléteront votre nature »1.

S'il interrompt ses études lorsque, en 1934, une bourse obtenue au Salon des artistes français grâce à sa toile Le Marché Mouffetard lui offre de découvrir l'Espagne (Burgos, Madrid, Tolède) et qu'à son retour Armand Drouant lui organise sa première exposition personnelle dans sa galerie qui est alors encore située rue de Seine2, il n'en est pas moins sélectionné pour concourir au prix de Rome en 1939

Pierre Imbourg, dans un texte de 1961 consacré au cheminement de Paul Girol, restitue les randonnées de ce dernier dans Saint-Maur et ses environs, mais aussi dans la région de Chaumont-en-Vexin où ses parents se sont retirés depuis 1939, des premiers paysages sur le thème de Saint-Maur sous la neige qui, « s'ils révèlent encore un certain conformisme, n'en sont pas moins des œuvres pensées et abouties », avant la période liée à la Bretagne qu'il parcourt pendant des années, « plantant son chevalet un peu partout, à Pont-Aven comme à Concarneau, à Roscoff comme à Doëlan, transcrivant avec des accents vrais et personnels la lumière du ciel breton, animant la mélancolie des bateaux au sec à Doëlan près desquels se détache la silhouette de son modèle préféré, sa femme ». C'est ensuite la découverte du Portugal où il va revenir chaque année, s'établissant à Nazaré, « peut-être, comprend Pierre Imbourg, parce que ses aspirations les plus secrètes s'y sont matérialisées et qu'il a découvert, là, le spectacle d'une humanité inconnue, des couleurs, une nature, un pittoresque vrai qui favorisent son inspiration »2. Bernard Esdras-Gosse confirme : « émerveillé par le soleil du Portugal, les barques couchées sur la grève de Nazaré, la grande voile blanche des moulins à vent d'Estrémadure, les humbles maisons des pêcheurs passées à la chaux, attentif à la lente démarche des femmes, au ballet simple des lavandières, aux jeux sonores des enfants sur la praïa, il veut nous emporter totalement dans sa joie
Paul Girol se confie lui-même sur sa forte relation au Portugal qu'avec Nazaré, mais aussi Viseu, son marché et sa cathédrale de granit, Mangualde et Fragosela et leurs petites églises baroques, Tibaldinho et ses brodeuses installées sur les escaliers de pierre, il découvre dès 1955 : « Là, j'ai trouvé la mer, le ciel bleu, la blancheur éclatante des maisons portugaises et surtout la vie rude des pêcheurs et de leur famille, la profondeur de leurs yeux… Là, j'ai fait un long travail, changeant complètement ma façon de voir et sentir »5. Il y a là, comprend pour sa part Bérengère Hébrant, tout un « spectacle du quotidien, fait d'une mélancolie comme éternelle mêlée d'une vie intense et brève, qui apporte un contraste chaleureux. Les personnages, aux gestes expressifs, souples, et aux attitudes nobles, fascinent Paul Girol : "leurs mains expriment tant de sentiments à la fois ! De leur vie rude et pauvre, une grande noblesse se dégage. Je me suis laissé conquérir par ce peuple altier. Le Portugal s'est imposé à moi. Je suis un homme de contact, du vif, et ce pays est franc et humble" »4.

Le catalogue de l'atelier de Paul Girol, établi par Claude Robert en 1989, inventorie cependant également des œuvres qui énoncent des villégiatures dans le sud de la France - les Alpes-de-Haute-Provence (Oppedette, Villemus), l'Aveyron (Camarès, Saint-Affrique), les Pyrénées-Orientales (Collioure, Port-Vendres), le Vaucluse (Viens) - et en Italie (Florence, Venise)1. Pour André Flament, « il atteste de notre époque, et les tableaux qu'il a exposés pendant de nombreuses années au Salon des peintres témoins de leur temps étaient toujours remarqués et admirés parce qu'ils répondaient parfaitement au mot d'ordre su Salon : faire une œuvre où l'homme puisse se retrouver et se reconnaître, dans son entourage, son travail ou ses loisirs »4.

Des portraits du peintre sont restitués par Pierre Imnourg - « Un visage fortement buriné qu'éclaire un regard profond, teinté d'intelligence et de bonté, un solide collier de barbe encadrant un profil aiguisé… On imagine, en étudiant le faciès de Paul Girol, quelque peintre de la Renaissance florentine ou un condottiere des temps modernes »2 - et surtout par son ami le critique d'art Guy Dornand : « Paul Girol arbore une barbe poivre et sel encadrant un visage haut en couleur et buriné qui pourrait être celui d'un boucanier ; il a le verbe sonore, le geste facile, pour mieux dissimuler une timidité foncière de grand sentimental, d'homme si épris de simplicité, d'indépendance, d'amour du travail et de la nature que, s'il n'était pas peintre, il se voudrait jardinier - et de fait, j'ai constaté qu'il l'était, jusqu'à fignoler le jardinet de proche banlieue qu'il orne et fait fleurir avec une minutie d'orfèvre floral »4.

Mort le 30 septembre 1988, Paul Girol repose au cimetière Condé de Saint-Maur-des-Fossés6,7. Jacques Busse restitue en lui un artiste dont « l'œuvre est très caractéristique de la peinture figurative de l'École de Paris de l'après-guerre ».

 
Prix: 390 €
Artiste: Paul Girol 1911 1988
Epoque: 20ème siècle
Style: Art moderne
Etat: Très bon état

Matière: Huile sur toile
Largeur: 50 cm
Hauteur: 100 cm

Référence (ID): 1431734
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