Ce terme de " à la miquelet" provient de l'utilisation de ces armes par des bandes armées, plus tard réorganisées militairement, appelées en Espagne "Miqueletes"
CANON : Il est à facettes au tonnerre, puis prend rapidement une forme cylindriquejusqu'à son extrémité. Cran de mire en acier au tonnerre et guidon en laiton à l'extrémité du canon. On parvient à lire sous réserve, avec restes d'incrustations d'argent : DE LUIS GUROCENEGUI EIBAR : Si DE LUIS et EIBAR sont clairs, GUROCE.. ou CUROCE.. est plus incertain. De toutes façons, il s'agit de l'un des nombreux armuriers de Eibar, prénommé Luis, qui travaillait vers la 2ème moitié du 18ème siècle.
Diamètre intérieur du canon = 16.6 mm, ce qui correpond approximativement en mesures de l'Ancien Régime à 18 Balles à la livre (avec une livre de plomb 456 g, on pouvait faire 18 balles) Longueur du canon = 69 cm.
l'emplacement qui correspondait au bassinet de la platine à silex a été modifié professionellement au 19ème siècle pour la transformer en sytème à percussion.
PLATINE ET MECANISME : C'est le mécanisme dit "à la miquelet", le cran du chien qui permet la percussion tient très bien le chien à la position "armé". Petit décor ciselé sur le corps du chien. La contre-platine est en acier Le pontet est en acier. Petit décor ciselé. Il présente la partie arrière carctéristique des fusils espagnols, qui permettait d'attacher la bretelle.
CROSSE : Elle a la forme typique des fusils espagnols. On note des trous d'insectes xylophages, qui ont été traités et stabilisés. Une petite fente réparée anciennement au niveau de la contre-platine et une autre sur la même face, au niveau de l'extrémité près du canon bien réparée et discrète. Baguette en fer présente
Ce fusil avec ses imperfections reste un exemple de l'industrie armurière basque au 18ème et durant la 1ère moitié du 19ème siècle. Il est très décoratif, à prix modéré.
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Ref X3Y-44