Ces objets faisaient partie de la dot de la mariée. Ils se transmettaient de mère en fille.
Ces étriers ont la particularité d'être ornés. Soit d'une tête humaine, souvent féminine, soit de masques. Ces pièces entrent dans l'univers du rituel.
Le métier à tisser pouvait être comparé a une métaphore de la parole primordiale : Les dents évoquent le peigne et la langue qui va et qui vient sans cesse dans la bouche, la navette ; la poulie, d'où proviennent les grincements caractéristiques du métier, a pour répondant le larynx
où se forment les sons.
Situées en face du tisserand, ces figures fixées sur les poulies entretiennent un dialogue avec lui.