L’accordée De Village, grande toile d’après J-B Greuze, 19ème Siècle flag

L’accordée De Village, grande toile d’après  J-B Greuze, 19ème Siècle
L’accordée De Village, grande toile d’après  J-B Greuze, 19ème Siècle -photo-2
L’accordée De Village, grande toile d’après  J-B Greuze, 19ème Siècle -photo-3
L’accordée De Village, grande toile d’après  J-B Greuze, 19ème Siècle -photo-4
L’accordée De Village, grande toile d’après  J-B Greuze, 19ème Siècle -photo-1
L’accordée De Village, grande toile d’après  J-B Greuze, 19ème Siècle -photo-2
L’accordée De Village, grande toile d’après  J-B Greuze, 19ème Siècle -photo-3
L’accordée De Village, grande toile d’après  J-B Greuze, 19ème Siècle -photo-4
L’accordée De Village, grande toile d’après  J-B Greuze, 19ème Siècle -photo-5
L’accordée De Village, grande toile d’après  J-B Greuze, 19ème Siècle -photo-6
L’accordée De Village, grande toile d’après  J-B Greuze, 19ème Siècle -photo-7

Description de l’antiquite :

"L’accordée De Village, grande toile d’après J-B Greuze, 19ème Siècle "
L'Accordée de Village, grande et fidèle reprise du tableau de Jean-baptiste Greuze du Salon de 1761. 
Huile sur toile 19ème siècle, très bon état général, petites griffures et petits manques. Non rentoilée, châssis d'époque. À noter que les dimensions sont identiques à l'original du Louvre : 92x117 cm (sans le cadre). 
Cadre en bois et stuc, petits manques. 

L’Accordée de Village est un tableau de Jean-Baptiste Greuze (1725-1805)  présenté au salon de peinture de 1761 où il reçoit un accueil unanimement élogieux de la part des critiques, notamment de la part de Denis Diderot. Il s’agit de la première réalisation d’un type de peinture dans lequel Greuze devait s’illustrer à plusieurs reprises par la suite : la « peinture morale ».
Le sujet du tableau figure un intérieur villageois du xviiie siècle, où l’on voit un père payer la dot de sa fille au fiancé de celle-ci, fiancé qui écoute avec attention les propos que tient le vieillard.
La fiancée quant à elle baisse pudiquement la tête, un bras passé au-dessous de celui de son futur époux, dont elle semble ne pas oser prendre la main, qu’elle effleure seulement. Son autre main est tenue par sa mère en larmes, comme est en larmes sa jeune sœur, qui a passé un bras autour de son cou. Sa sœur aînée (à moins qu’il ne s’agisse d’une servante ?), appuyée sur le dossier du fauteuil où est assis le père, en revanche, contemple la scène avec un dépit sans doute dû à la jalousie.
Un notaire, assis en bas à droite, établit le contrat de mariage, tandis qu'à l’autre bout du tableau, deux servantes contemplent la scène.
La famille compte trois autres enfants, en bas âge, dont un seul s’intéresse à la scène (celui qui est debout derrière la mère) : la petite fille donne du pain à une poule et à ses poussins, tandis qu’un petit garçon joue avec les papiers étalés devant la table sur laquelle écrit le notaire.
L’Accordée de village était l’un des six tableaux présentés par Greuze à ce salon.  Le peintre en avait retardé la présentation (il ne fut visible que durant les dernières semaines du salon), afin d’exciter la curiosité du public. Cette stratégie fut payante : on se pressait en masse devant le tableau, à tel point que Diderot écrit qu’il ne put l’approcher qu’avec difficultés. 
L’enthousiasme du public et de la critique pour cette œuvre fut unanime : elle « étonna et conquit d’emblée [...] par la puissance de son caractère narratif, sa richesse en détails réalistes [...] et la force avec laquelle il [le tableau] conduit le spectateur à une totale compréhension de la scène. 
Diderot, rendant compte à Grimm de ce qu’il avait vu au salon ne tarissait pas non plus d’éloges : les figures s’enchaînent, observait-il, et « vont en ondoyant et en pyramidant.  » Mais cette construction rigoureuse donne pourtant une impression de naturel, et n’apparaît pas comme ayant été voulue ni même pensée par l'artiste.
Les personnages figurés dans le tableau sont crédibles. La fiancée, par exemple, dont l’expression semble parfaitement équilibrée, tiraillée entre ses parents et son futur époux : « Plus à son fiancée, et elle n’eût pas été assez décente ; plus à son père ou à sa mère, et elle eût été fausse.  »
Ce que Diderot avait tout particulièrement apprécié dans ce tableau, et qu’il devait apprécier dans un certain nombre de tableaux suivants (La Piété filialeLe Fils ingrat et Le Fils puni...), c’était le fait que le peintre avait en vue, non pas de figurer « la débauche et le vice », mais de « concourir [...] à nous toucher à nous instruire, à nous corriger et à nous inviter à la vertu.  » Par là, Greuze rejoignait l’un des souhaits formulés par l’auteur des Pensées détachées sur la peinture, la sculpture, l’architecture et la poésie : faire en sorte que la peinture contribue à l’éducation morale par la mise en scène de la vertu :
De très nombreuses copies du tableau, reproduisant la totalité de sa composition ou des figures détachées virent le jour au xixe siècle.  Cela aussi, Diderot, l’avait anticipé : il concluait en effet son compte-rendu à Grimm en indiquant que « cette sorte de peinture est particulièrement destinée à être copiée. »
Prix: 2 600 €
Artiste: Greuze
Epoque: 19ème siècle
Style: Louis XV - Transition
Etat: Très bon état

Matière: Huile sur toile
Longueur: 150
Largeur: 122

Référence (ID): 1439086
line

"Antiquités Frédéric Sportis" Voir plus d'objets de cet antiquaire

line

"Tableaux Scènes De Genre, Louis XV - Transition"

Antiquités similaires sur Proantic.com
Recevez notre newsletter
line
facebook
pinterest
instagram

Antiquités Frédéric Sportis
Antiquaire généraliste du 18ème siècle au 20ème siècle.
L’accordée De Village, grande toile d’après J-B Greuze, 19ème Siècle
1439086-main-673b5c3ddbdba.jpg

0608034605



*Un message de confirmation vous sera envoyé par info@proantic.com Vérifiez votre messagerie y compris le "Courrrier Indésirable"

Thank you! Your submission has been received!

Oops! Something went wrong while submitting the form