Construit sur un bâti en chêne débité sur quartier, il est plaqué sur les faces extérieures d’ébène et incrusté de filet d’os formant des rectangles sur le couvercle.
Le coffret ouvre sur un côté par un petit tiroir et sur une autre face par un grand tiroir à papier, les 2 tiroirs sont construits en noyer, finement débités, assemblés à queue d’aronde avec les fonds encastrés en feuillures.
Une fois le couvercle soulevé on découvre la partie écritoire avec un cuir rouge postérieur sur la contreface du battant, ainsi qu’un aménagement constitué de plusieurs casiers, cet ensemble est plaqué d’amourette,
L’amourette : « il existe des traces d’importation depuis la première moitié du XVIIe siècle, en provenance de Guyane et du Surinam. Il est souvent utilisé en placage sur des cabinets durant tout ce siècle. Il est probable que sa similarité d’aspect avec l’écaille de tortue a fait son succès. »
L'abattant, ainsi que les deux tiroirs conservent leurs serrures en fer d’époque, une clé postérieure permet d’actionner les serrures.
Ce coffret est dans un bel état de conservation.
Source : « l’essence du bois » aux éditions du patrimoine
Dimensions :
Largeur : 50,5 cm
Profondeur : 35.5 cm
Hauteur : 11,5 cm
Dimensions ouvert : 71 x 50,5 cm