En 1911, Matton obtient la charge de professeur titulaire des cours de sculpture d’après l’antique à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles. Au grand mécontentement de ses élèves, le nouveau professeur ne put commencer ses cours qu’à son retour du Congo en décembre 1911.il fut commissionné en 1911 par la Belgique pour étudier les peuples du Congo. Il en rapporta de nombreux bustes et une collection d’objets. Dans les caves du musée, quelques moules et statues en plâtre réalisés par le sculpteur Arsène Matton à la demande du ministère des Colonies, dans l’objectif d’exposer les diverses ‘races’ congolaises au Musée royal de l’Afrique centrale.
Matton partit en effet pour le Congo en 1911 afin d’y réaliser les empreintes des têtes et des bustes de différents Congolais. Au cours d’une mission de quatre mois, il créa un atelier à Léopoldville. La capitale était, selon lui, l’endroit idéal pour la réalisation des divers moules car toutes les races y étaient représentées. Selon ses propres dires, il arrivait à temps : « Dans quelques années, il ne sera plus possible de constituer une telle collection. Le mélange des races se généralise suite aux contacts qui se font plus intenses. »Il sera actif ensuite en Belgique.