Notre Dame de Paris, vue du quai de la Tournelle en automne.
Huile sur toile signée en bas à gauche.
50,5 x 73 cm
Certificat d’authenticité.
Albert Lebourg, né le 1er février 1849 à Montfort-sur-Risle et mort le 6 janvier 1928 à Rouen à 78 ans, est un peintre impressionniste français, issu de l’École de Rouen.
Il fait ses études à l'école des beaux-arts de Rouen, où il est l'élève de Gustave Morin et de Seignemartin1.
Remarqué par un collectionneur en 1872, celui-ci lui propose une place de professeur de dessin en Algérie où il enseigna jusqu'en 1877, avec un retour à Rouen en 1873 pour se marier. Il y rencontre le coloriste lyonnais Jean Seignemartin. Sous son influence, Lebourg éclaircit sa palette et réalise une série de tableaux d'après le même sujet.
À son retour en métropole, il s’installe à Paris dans le quartier des Gobelins. Le marchand de tableaux Portier à Paris lui fit connaître les nouveaux milieux artistiques. Il suit pendant deux ans, en 1878 et 1879, des cours dans l'atelier de Jean-Paul Laurens pour préparer le concours de professeur de dessin de la Ville de Paris, mais il renonce à ce projet.
Il expose Une Femme lisant au Salon de Paris en 1878. Lors de la quatrième exposition impressionniste de 1879, il présente dix tableaux et dix fusains inspirés de l'Algérie et de la Normandie, dont L'Amirauté à Alger. Il expose à nouveau avec les impressionnistes en 1880 lors de leur cinquième manifestation.
Au Salon de 1883, la toile Le matin ; Dieppe est acceptée. Sur les conseils de son ami Paul Paulin, il effectue un voyage en Auvergne au mois de juillet 1884. Il visite Thiers, Riom, le Mont-Dore et revient en Auvergne à Pont-du-Château, en août 1885. Après un bref passage à Paris, il rejoint Pont-du-Château à l’automne, y passe l’hiver et rentre à Paris au printemps suivant. Il ne réapparaît au Salon qu'en 1886 avec Neige en Auvergne.
Il est invité en février 1887 à l’exposition du Groupe des XX à Bruxelles. En 1888, il s'installe à Puteaux.
Albert Lebourg expose au 1er salon de la Société nationale des beaux-arts du 15 mai au 30 juin 1890 et en devient sociétaire en 1893. Il participe à presque tous ses Salons de 1891 à 1914.
En 1892, il prend un logement 20 quai de Paris à Rouen. Son épouse Marie y décède le 3 août 1894. Il séjourne ensuite à Versailles chez sa belle-mère, puis à Alençon.
De l’automne 1895 jusque début 1896, il visite la Hollande avec le peintre Horace Mélicourt, ancien compagnon de l’atelier Jean-Paul Laurens. En février, il participe à la 3e exposition de la Libre Esthétique à Bruxelles. Au mois d’avril, une exposition particulière lui est consacrée à la galerie Mancini rue Taitbout à Paris.
Au mois d’août 1897, il effectue un second voyage aux Pays-Bas, à Rotterdam. Il est exposé à la galerie Bernheim en 1899. Il est présent en 1900 à l’exposition de la Centennale de l’Art français et aussi au Pavillon des Peintres orientalistes. En mars 1901, il figure à la 8e exposition de la Libre Esthétique à Bruxelles.
Pendant l’été 1902, sur recommandation de son médecin, le docteur Théodore Gaillard, il part en cure à Saint-Gingolph, petit village franco-suisse de 600 habitants, enjambant la Morge sur le lac Léman. Il y séjourne de fin août à fin novembre 19023. Mais il se déclare peu convaincu par les paysages de montagne. Il passe à des formats plus grands.
En 1903, il expose à la Nationale des beaux-arts six vues du lac Léman. Il participe à l’exposition d’Hanoï dans le cadre de la présence culturelle de la France en outre-mer, ce qui lui vaut sa nomination au grade de chevalier de la Légion d'honneur en 1903. La même année il est exposé à la galerie Rosenberg et à nouveau en 1906.
En 1905, il effectue une voyage dans le sud-ouest de la France avec un séjour prolongé à La Rochelle. Durant l’année 1907, il participe à l’exposition l’Âme normande à Paris. Il consacre l’été à visiter la Belgique : Gand, La Panne, Bruges. Il passe la suite de l’été à La Bouille, près de Rouen.
Au cours de l’année 1910, il séjourne à Amiens. Et, à l’automne, il se trouve en villégiature à Chalou-Moulineux, village dans la banlieue sud de Paris. Il obtient une médaille de bronze à l’exposition internationale d’art à Barcelone en 1911. La même année, il expose des vues d’Amiens et de Chalou-Moulineux à la Nationale des beaux-arts.
La plus importante exposition qui lui fut consacrée eut lieu en 1918 à Paris à la galerie Georges Petit.
Possédant un atelier rue de Poissy à Paris, il y resta jusqu'en 1920 avant de retourner à son domicile rouennais où il tomba malade.
En 1924, il sera promu au grade d'officier de la Légion d'honneur.
Atteint de paralysie, Lebourg cesse de peindre en 1925 et meurt en 1928 au terme d'une douloureuse maladie. Il repose au cimetière monumental de Rouen.
Albert Lebourg est membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen.
Officier de la Légion d'honneur Officier de la Légion d'honneur. Il est fait officier par Léonce Bénédite le 29 mars 1924.
Collections publiques :
Alger, musée national des beaux-arts.
France :
Agen, musée des beaux-arts, Aix-les-Bains, musée Faure, Chatou, Musée Fournaise, Paris, Clermont-Ferrand, musée d'art Roger-Quilliot, Douai, musée de la Chartreuse, Dieppe, Musée de Dieppe, Évreux, musée d'Évreux, Lyon, musée des beaux-arts.
Paris : Musée d'Orsay, Musée Marmottan, Palais de l'Institut, Petit Palais. Pau, musée des beaux-arts, Pont-Audemer, Musée Alfred-Canel, Rouen, musée des beaux-arts, Sceaux, musée de l'Île-de-France, Strasbourg, musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg,
Toulouse Fondation Bemberg.
Russie : Saint-Pétersbourg, Musée de l'Ermitage.
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