L’artiste a dessiné des crânes en rangées qui évoquent la disposition des ossements dans les catacombes. La répétition des crânes, uniformes mais légèrement distincts, peut symboliser l'universalité de la mort et l'individualité de chaque vie.
Ici, les crânes sont stylisés, avec des traits simples mais expressifs. Leurs orbites noires béantes et leurs formes presque enfantines rappellent certaines œuvres de l’artiste américain Jean-Michel Basquiat ou de l’art brut.
Le traitement pictural se définit ici par de larges coups de pinceau visibles, des contours épais et des traits simples. Loin de s’enfermer dans une esthétique purement macabre ou contemplative, l’artiste insuffle à son œuvre une énergie expressive et une réflexion dynamique, rappelant que la mort n’est jamais dénuée de couleurs et de sens.