Electricité refaite avec un cordon d'un mètre cinquante.
Les abats jours sont en velours couleur mordoré en parfait état.
Chaque lampe est posée sur une base en bronze ciselé à décors de rinceaux et de frises surmontée d'un pied en porcelaine.Sa panse de forme meiping avec de chaque coté des anses en bronze ciselé comportant des fleurs et rinceaux.Il y à un petit défaut de cuisson (tache noire)sur une des lampes voir la dernière photo.
Ces lampes sont très richement décorées et de très belles dimensions .
112 cm de hauteur avec abat jour,75 cm sans abat jour.
31 cm panse au plus large de la lampe et 20 cm de diamètre au pied.
La porcelaine d’Imari est un style de céramique né vers 1600 dans la région d’Arita (有田町), cité de potiers de l’île de Kyūshū, au Sud du Japon.
Selon la tradition, c’est un coréen du nom de Ri Sampei, installé dans la région, qui exploita un gisement de kaolin situé au pied de la colline de l’Izumiyama. Il réussit la fusion du kaolin, vers 1400 °C, pour obtenir de la porcelaine semblable à celle des Chinois mettant fin à un monopole qui était vieux de plus de sept siècles. Cette porcelaine se caractérise par un décor utilisant trois couleurs: le bleu de cobalt, le rouge de fer et le fond blanc de la porcelaine, l’ensemble étant rehaussé d’or.
Elle présente surtout des motifs floraux et a été appelée « Imari » du nom du port de l’île de Kyùshù, d’où elle était exportée, à quelques kilomètres d’Arita. Ce sont les difficultés d’approvisionnement en Chine (dues aux troubles politiques au XVIIe siècle) qui incitèrent les occidentaux à trouver d’autres sources de production et c’est ainsi que les Hollandais, avec leur Compagnie Orientale des Provinces-Unies, importèrent du Japon, les premiers Imaris.