Luth Santal Inde "dhodro Banam " flag

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Description de l’antiquite :

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Dhodro Banam instrument à corde des Santals,  groupe ethnique des Munda ,
le dhodro banam (littéralement « instrument creux) Le dhodro banam se joue avec un archet à la manière d'un violon, mais en position verticale et la sculpture sur le dessus est toujours tournée vers l'auditeur. Les Santals jouent de cet instrument généralement à une seule corde en accompagnement de leurs chants et danses comme le Dasae, Sohrae, Don, Lagre et Karam. Compte tenu de la nature de la forme, les Santals croient que l'instrument est un être humain (ou la sœur perdue depuis longtemps au destin tragique) et qu'il possédait le pouvoir de connecter le monde avec d'autres royaumes surnaturels.
Les exemplaires qui ont survécu  sont sculptés dans un bois dur, bien que le mythe mentionne l'arbre Champa qui est un matériau plutôt plus tendre. Le Dr Verrier Elwin, un anthropologue réputé, dans son livre The Tribal Art of Middle India, rapporte qu'un bois lourd, en particulier Grewia tiliaefolia, était utilisé pour ces instruments et que la surface était noircie avec de l'huile. Sculptée de toutes parts, la caisse de résonance était recouverte de peau de lézard (Land Monitor). La corde  pour la plupart singulière, était fabriquée à partir des intestins d’une chèvre.
provenance
Ce tres bel instrument fut collecté in situ par Joachim Pecci au début des années 80
Acquis du précédent par Pierre et Ruth Denhaive
Resumé de l’ article de philippeBourgoin  https://philippebourgoinarttribal.com/2014/10/31/a-cordes-et-a-corps-instruments-de-musique-de-linde/:l
« le Museum Rietberg de Zurich a pu acquérir, en novembre 2013, l’importante collection d’instruments à cordes du célèbre illustrateur et graphiste publicitaire allemand Bengt Fosshag.
Les Santals, le plus important groupe du peuple munda, vivent principalement de la culture du riz. Ils habitent au Bihar, de l’Orissa et de l’ouest du Bengale
La religion traditionnelle est axée sur le culte des esprits ; les esprits des ancêtres, du chef héréditaire en particulier, sont l’objet d’un culte permanent. Un élément important de la vie cultuelle est la musique, la danse et le chant, interprétés à tour de rôle. Les danses, liées à la fertilité des moissons, sont exécutées séparément, par les hommes et par les femmes, avant et après la saison des pluies ou entre les semailles et les recoltes
il n’est pas aisé de trouver des informations précises sur leurs instruments de musique qui, d’ailleurs, ont disparu de leur environnement d’origine. À cela, plusieurs causes : leur usage est tombé en désuétude en raison des pressions sociales et culturelles exercées par la population dominante hindoue
Le dhodro banam est un instrument simple — en général, il ne possède qu’une corde — dont l’apparence archaïque donne à penser qu’il serait le précurseur du sarinda. Le musicologue indien Onkar Prasad (Santal Music, New Delhi, 1985) considère le dhodro banam comme une forme régressive du sarinda.
 Le musicien tient le dhodro banam verticalement devant lui, le manche et la main qui pince la corde au-dessus et celle tenant l’archet en dessous
Au chapitre des différences du dhodro banam : un corps tout en longueur qui n’est pas cintré comme celui du sarinda ; une partie ouverte séparée de la partie recouverte de peau par un pas qui fait une transition plus ou moins continue et non par une indentation latérale « taille de guêpe » Deux autres caractéristiques du dhodro banam soulignent le développement particulier de cet instrument. Tout d’abord, on en joue d’une manière différente du sarinda : c’est la surface interne des doigts étendus qui presse la corde. Ensuite, la sculpture surmontant le dhodro banam fait face à l’auditoire alors que les figures ornant le chevillier du sarinda ne sont identifiables que vues de côté. Ce qui implique un développement artistique autonome.
À l’exception des constantes que sont le corps allongé et le chevillier rectangulaire, l’apparence du dhodro banam est très variable. Les « épaules » de l’instrument peuvent être plates, étirées latéralement ou arrondies. Il peut arriver que des extensions du manche saillent sur la partie ouverte du corps et différents éléments formatifs, faisant partie du chevalet, peuvent y être trouvés, avec parfois une forme anthropomorphe. La transition entre la partie ouverte du corps est continue dans certains instruments et, dans d’autres, clairement discernable comme une séparation. Le manche peut également se présenter sous différents aspects : carré, complètement arrondi, ou encore arrondi avec un plan vertical. Certains exemplaires montrent un manche évidé par l’arrière ou sur les côtés ; le manche peut même, dans certains rares cas, être formé de quatre colonnes Des représentations figuratives couronnant des instruments à corde s’observent fréquemment en Inde, principalement dans l’est et dans l’Himalaya. Des animaux en sont les principaux motifs, surtout des oiseaux, mais aussi des chevaux, des chèvres, des animaux fabuleux et, parfois, des groupes d’animaux et d’humains. Dans l’est de l’Inde, le paon est particulièrement prisé. Les Santals préfèrent les figures humaines. Les animaux sont généralement présents, mais dans une position secondaire, par exemple chevauchés par des hommes
Un mythe santal, relaté par le musicien Onkar Prasad (Santal Music, New Delhi, 1985), nous conte l’histoire de sept frères qui tuèrent leur unique sœur pour la manger. Cependant, le plus jeune, qui adorait sa sœur, ne put avaler le morceau qui lui revenait. Il l’enterra dans une fourmilière blanche et, à cet endroit, poussa un magnifique arbre « guloic » qui laissait entendre un son mélodieux. Un yogi qui venait souvent y cueillir des fleurs entendit cette mélodie et coupa l’une de ses branches pour réaliser le premier dhodro banam. Prasad mentionne que les Santals croient que cet instrument de musique est un don des forces surnaturelles. Avec son assistance, ils peuvent communiquer avec des entités habitant d’autres mondes. Ils pensent que l’instrument qu’ils considèrent comme un être humain, leur est apparenté, analogie basée vraisemblablement sur sa forme anthropomorphe et sur son son qui rappelle la voix humaine »
 
Prix: 4 500 €
Epoque: 19ème siècle
Style: Art d'Asie
Etat: Bon état

Matière: Bois massif
Hauteur: 79 cm

Référence (ID): 1447215
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"Instruments De Musique, Art d'Asie"

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