VAN RISEN BURGH BVRB Bernard II
Bernard II Van Risen Burgh (Paris, avant 1705 - Paris, 23 février 1766) Reçu Maître en 1730. BVRB à produit que des meubles de grand luxe dans l'esprit rocaille qui florissait au milieu du règne de Louis XV, que l'on trouve dans les plus somptueuses demeures et dans les châteaux.
Elle est en Placage de Bois de Rose dans des Encadrements d'Amarante en Forme d'Arabesques .
Elle ouvre en façade par 2 Tiroirs sans Traverse , qui ferment avec sa Clé d'origine .
Elle est coiffée de son Marbre Brèche D'Alep d'origine , entouré d'un Bec de Corbin tout autour .
Les Cotés de Ses Tiroirs sont très joliment découpés de formes chantournées ..
Nous retrouvons la même découpe sur une petite chiffonnière estampillée BVRB , dans le Livre de Pierre Kjellberg ...
Tous Ses Bronzes sont d'origine .
Elle campe sur 4 pieds légèrement cambrés , chaussés de Sabots fermés en Bronze Doré .
BVRB
Cette estampille mystérieuse, faite de quatre initiales, a longtemps intrigué les chercheurs et donné lieu à de multiples hypothèses.
D'autant qu'elle figurait sur des meubles Louis XV parmi les plus remarquables qui soient.
Il aura fallu attendre l'année 1957 pour qu'un élève de Pierre Verlet à l'Ecole du Louvre, Jean-Pierre Baroli, après de longues recherches dans les archives notariales relatives au faubourg Saint-Antoine, découvre la véritable identité de l'ébéniste, ou plutôt des ébénistes qui se dissimulaient sous ce sigle.
Assez curieusement, ces trois artisans - père, fils et petit-fils - possédaient le même prénom.
A l'origine, l'attention de Pierre Verlet avait été attirée par la présence, dans les catalogues de vente du XVIIi siècle
- notamment ceux des collections du peintre François Boucher en 1771 et de Blondel de Gagny en 1776 -, de meubles de grande classe indiqués comme œuvres d'un « habile artiste » du nom de Bernard....!!..
Plusieurs auteurs avaient alors attribué ces meubles à l'ébéniste Pierre Bernard, mais leur description correspondait davantage à l'exceptionnelle qualité des ouvrages frappés de l'énigmatique estampille « BVRB ». Restait à trouver un artisan prénommé Bernard dont le nom justifie les trois dernières initiales : VRB.
C'est ce nom qu'a decouvert Jean-Pierre Baroli : celui d'une famille d'origine hollandaise, les Van Risen Burgh, dont l'orthographe déformée deviendra parfois Vanrisemburgh ou Vanrisamburgh.
Ils sont trois et, assez curieusement, aucune mention de leur accession à la maitrise n'a pu être vérifiée.
Les deux premiers l'ont reçue avant 1730, alors que les documents corporatifs en possession de la Bibliothèque nationale ne commencent qu'en 1735.
Quant au troisième, il ne sollicitera même pas la maitrise et, après la mort de son père, continuera à travailler sous la direction de sa mère en utilisant toujours la même estampille.
BVRB Bernard I VAN RISEN BURGH
Mort en 1738
On sait fort peu de chose du premier représentant de ce nom prestigieux, qui s'établit à Paris, rue du Faubourg-Saint-Antoine, à la fin du XViIe siècle. Il aurait obtenu la maîtrise vers 1720 .
Il produit des meubles en marqueterie d'écaille et de cuivre dans le goût de Boulle, son contemporain, très en honneur à cette époque.
L'inventaire dressé après son décès mentionne des bureaux plats, des cabinets, des boîtes de pendules.
Il n' pas interdit de penser que des meubles aujourd'hui attribués à l'atelier de Boulle ou de ses fils soient l'œuvre de cet ébéniste ou de nombre de ses confrères qui travaillaient alors dans le même style.
Dans son inventaire tigurent encore des modèles et des moules qui prouvent qu'à l'exemple de Boulle, il fabriquait lui-même ses bronzes.
Le classement de cet ébéniste sous le sigle BVRB est évidemment arbitraire puisqu'il ne l'utilisa sans doute jamais, l'usage de l'estampille n'étant devenu obligatoire qu'en 1743. Aucun de ses ouvrages ne peut donc être identifié.
Il figure à cette place pour la simple raison qu'il est le père du grand BVRB.
BVRB Bernard II VAN RISEN BURGH
Maître vers 1735
Mort vers 1765
Aîné des cinq enfants de Bernard I, il se marie en 1730 et aura lui-même six enfants.
L'un de ses fils, Bernard III, pour- son œuvre.
Il travaille successivement rue de Reuilly, rue Saint-Nicolas puis rue de Charenton.
Il est de loin le plus prolitique des trois et le plus justement célèbre pour la qualité hors du commun de l'ensemble de sa production.
Il n' est pas exagéré de le considérer comme le plus grand ébéniste parisien du temps de Louis XV.
On sait que Bernard Il Van Risen Burgh a travaillé pour une riche clientèle, y compris la famille royale, la plupart du temps par l'intermédiaire de marchands-merciers renommés, comme Hébert, Lazare Duvaux et Simon Philippe Poirier.
Que ce soit à la demande de ces derniers, qui ne souhaitaient pas le faire connaître de leurs clients, ou plus probablement en raison de la longueur et de la consonance étrangère de son nom, il décide de signer ses meubles de ses seules initiales.
L' a-t-il fait avant que l'usage de l'estampille soit devenu obligatoire, c' est-à-dire dès sa réception à la maîtrise ? On ne peut l'affirmer.
Il est vraisemblable que plusieurs de ses œuvres restent anonymes.
À l'époque de ses recherches, en 1957, Jean-Pierre Baroli avait identifié cent meubles estampillés de BVRB et lui en attribuait une cinquantaine d'autres.
Bernard Il ne semble avoir fabriqué que des meubles de grand luxe dans l'esprit rocaille qui florissait au milieu du règne de Louis XV.
Il a suivi le goût de l'époque, plus ou moins dirigé et codifié par les marchands-merciers qui lui passaient des commandes.
Son style ne diffère guère de celui de nombre de ses confrères, comme Jacques Dubois et Pierre Roussel, et les meubles qui sortent de son atelier - commodes, encoignures, bureaux plats, bureaux de pente, petites tables - correspondent, par leur nature, à ceux que l'on trouve dans les plus somptueuses demeures et dans les châteaux.
Pourtant, des qualités de fabrication exceptionnelles, l'emploi de certaines marqueteries , d'un motif de bronze particulier distinguent entre toutes sa production.
Les bâtis, réalisés en chêne, sont parfaitement assemblés et finis avec un soin particulier.
Le fait mérite d'autant plus d'être signalé qu'il n'est pas courant, surtout sous le règne de Louis XV.
Des meubles de luxe révèlent souvent un bâti en sapin fort médiocre.
A cet égard, BVRB fait figure d'exception, tout comme Riesener durant la période suivante.
Le sens des proportions, l'élégance et la souplesse des galbes, la finesse des attaches, une étonnante homogénéité, une sorte de conjugaison harmonieuse entre les formes, les décors de marqueterie et les bronzes : on n'en finirait pas d'énumérer les mérites des meubles de BVRB.
Si quelques-uns conservent des réminiscences du goût à l'honneur sous la Régence, la plupart personnifient le style rocaille dans son expression la plus accomplie mais aussi la plus mesurée.
Notre Commode mesure 131 CM de Longueur ,
63 CM de Profondeur et 87 CM de Hauteur .
Elle est vraiment exceptionnelle et superbe ....
Un Bel Investissement..