Il n’exposa au Salon qu’à partir de 1867, alors âgé de 40 ans, il y présenta un modèle en cire de Faisan mort. Il exposera ensuite aux Salons très régulièrement jusqu’en 1883.
Tout comme Barye, il se spécialisa dans la sculpture animalière et laissa également quelques sculptures orientalistes.
D’un rendu toujours très précis au niveau anatomique, ses sculptures sont également animées d’un beau sens du mouvement.
Le réalisme et le sens du détail sont constants dans son travail qui fait la part belle au thème de la chasse qu’il pratique lui-même.
Il s'éteind en 1894 dans sa maison de Chateaudun, propriétaire et rentier après une carrière de sculpteur brève mais florissante.
Son sanglier puissant et expressif atteste de la virtuosité de son ciseau précis.
Animal emblématique d’une chasse ardue et violente, le sanglier, ici à l’arrêt, semble guetter la venue des chasseurs, un tronc d'arbre et un buisson sont figurés près de lui. L'œuvre est signé en lettres capitales sur la terrasse : "DUBUCAND"