Croniche de gli ordini insituiti dal Padre San Francesco. (…)
In Venetia
M D LXXXII.
Rare volume format in-quarto (15 x 20 cm), en langue italienne, imprimé à Venise en 1582.
Reliure en plein vélin d’époque, mors du premier plat doublé en vélin ancien. Vélin du dos craquelé par les lectures depuis des siècles. Les coiffes sont solides, les cahiers sont bien cousus, l’ouvrage se manipule bien et lecture aisée.
Papier sain, rousseurs éparses compte tenu des 440 et quelques années de cet ouvrage.
De très jolies lettrines réparties tout le long du texte. Quadrillage régulier permettant les mentions de notes.
Quelques mots manuscrits ornent cet ouvrage, témoignant d’une lecture assidue, dévouée, passionnée.
Au dos de la page de titre, une magnifique mention biographique manuscrite ancienne :
« Le premier chroniqueur de l’ordre . S. François fut Marc de Lisbonne frère mineur de la Province de Portugal et Evêque de Porto.
Il rédigea en portugais sa Chronique qui fut traduite dans les principales langues d’Europe. Elle est écrite avec une grande ingénuité, sur un ton pieux, et la vie de S. François y est racontée avec beaucoup de grâce et renferme de nombreux détails. 1886 »
Exemplaire collationné sur celui numérisé par la Bibliothèque municipale de Lyon en 2010 (Bibliothèque jésuite des Fontaines).
Avertissement et Préface + Tavola + 395 p. + 315 p.
+ 2 gravures Hors texte (une avant "Libro primo" de la première partie et une entre les pages 136/137 Vol. secondo).
Erreurs de pagination, un « classique » ; mais ne soyons pas si intransigeant, l’imprimerie n’a que 82 ans !
Aux feuillets 24/25 : erreur de signature en bas de page mais pas de feuillet manquant ; le texte est bien continu. Enfin, entre la page 260 et 275, pas de manque non plus à signaler mais une pagination très fantaisiste.
Bon état pour un ouvrage de près de 450 ans.
Usures d’usages. Craquelures du vélin. Coin inférieur de la page 301 écourté par une lecture trop passionnée. Au début du tome second il manque 3 feuillets de table (tavola) et 1 feuillet blanc juste avant le début du « libro terzo », n’entachant pas la lecture du corps du texte.