Signé : anonyme
Thème : Religieux, le passage de la mer rouge
Technique : Huile sur 4 panneaux de chêne parquetés – restaurations anciennes – bon état
Format : Grand format avec cadre 130 x 97 cm – sans cadre 100 x 76 cm
Cadre : bois sculpté récent – bon état
Cette remarquable composition s’inscrit dans un contexte pictural typiquement flamand, avec une foule de personnages et de détails.
Ce tableau peut être attribué au Maître du Fils du Prodigue, artiste anversois. On désigne souvent ainsi des artistes dont on ignore l'identité, qui réalisa un certain nombre d’œuvres regroupées autour d’un tableau conservé au Kunsthistorisches Museum de Vienne intitulé Le fils prodigue chez les courtisanes (successivement attribué à Mandijn, van Palermo puis Kroes).
Son style se manifeste par une influence de la peinture romaine et quelques emprunts au Maniérisme International.
Ses figures féminines, aux allures dignes voire apprêtées le rapproche du travail de Frans Floris (1520-1570) et son réalisme de celui de Peter Aertsen (1508-1575).
On retrouve dans cette peinture la même ambiance que dans les tableaux du Maitre du Fils Prodigue, des personnages aux mouvements amples et exagérés accentués par une improbable longueur des membres. La palette des couleurs est aussi caractéristique des œuvres du peintre anversois.
Le Maître du Fils Prodigue illustra essentiellement des thèmes religieux de l’Ancien et du Nouveau Testament. Certaines de ses créations furent produites en série laissant supposer qu’il était à la tête d’un grand atelier dans la ville d’Anvers.
Autour de cet artiste sans visage et de ses assistants, les spécialistes regroupent une quarantaine de tableaux qu'on découvre dans plusieurs musées ainsi que dans des églises, en Europe ainsi qu'aux Etats-Unis (une Vierge à l'enfant est visible au musée de Cleveland). Les historiens de l'art lui attribuent Le Christ et les pèlerins d'Emmaüs du musée de Varsovie, Satan semant l'ivraie du musée des Beaux-Arts d'Anvers, un Retour de Tobie du musée de Gand, une Cour des Miracles au musée royal des Beaux-Arts de Bruxelles, le tableau Suzanne et les vieillards du musée de Porto. De même, quand on consulte la base Joconde, le portail des collections des musées de France, on retrouve sous l'appellation du Maître du fils prodigue des peintures à l'huile sur bois comme La Vertu qui récompense le Travail et châtie la Paresse du musée de Chambéry, Les Noces de Cana du musée de Rouen, La Vierge à l'enfant avec saint Jean-Baptiste du musée de Pau, Les Oeuvres de Miséricorde du musée de Valenciennes, Le Vieillard amoureux du musée de Douai
Le passage de la mer Rouge
est un récit biblique et coranique selon lequel la mer qui bloque le passage des Israélites fuyant l’armée égyptienne, s’ouvre miraculeusement pour laisser les Israélites passer et se referme sur leurs poursuivants.
Les Hébreux sont face à la Mer Rouge ou Mer des Roseaux lorsque les troupes égyptiennes se lancent à leur poursuite. Moïse tend les mains vers la Mer dont les eaux se fendent pour laisser un passage. Le peuple s’engage dans le couloir. A leur tour les égyptiens s’y introduisent mais Moïse fait revenir la mer à sa place engloutissant les troupes du Pharaon.
Ce récit est considéré comme l’un des événements fondateurs du judaïsme, fondant sa foi en la rédemption miraculeuse par un Dieu personnel. Il est traditionnellement lu lors du septième jour de Pessah.
L'exode de la mer Rouge est le récit mythique ancien d'une guerre divine (conflit entre le Dieu créateur et l'Océan primitif, tel le mythe cananéen de Baal contre Yam), repris par un auteur sacerdotal qui historicise le mythe en le replaçant dans le contexte biblique de la délivrance du peuple hébreu des Égyptiens.
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