Son travail lui vaut bientôt le soutien de la critique. Ses œuvres connaissent alors un réel succès commercial. Il est employé par les commerçants, les banquiers et les autres membres de la nouvelle bourgeoisie émergente. Il débute au Salon du Louvre de 1819. Il est influencé par lla peinture romantique de son temps. Après avoir obtenu la reconnaissance du Tout-Paris, il se rend en Italie où il obtient une boursr pour étudier à l'Académie de France à Rome, sise à la Villa Medicis.
Intéressé par les possibilités qu'offrent les États nouvellement indépendants d'Amérique du sud, Monvoisin se rend en Argentine et, de là, au Chili. Il y reçoit une invitation officielle du gouvernement chilien pour diriger l'Académie des beaux-arts de Santiago qui a été officiellement fondée le 17 mars 1848. Il arrive à Santiago désargenté. Précédé par sa gloire, il est présenté aux familles en vue ; il acquiert une réputation de portraitiste à succès. Ses œuvres ont eu une influence décisive dans la nouvelle société chilienne, qui a acquis les inclinations de la mode européenne, en particulier française.
Il consacre ses efforts à de nombreuses activités différentes au cours de son séjour au Chili. Il voyage à travers le pays et pays voisins como le Pérou, investit dans les mines, et crée un élevage.
Ses premières années comme professeur de dessin à Paris, où il eut entre autres comme élève Charles Carey, l'aident à former des artistes tels que Francisco Mandiola, Procesa Sarmiento et la peintre française Clara Filleul, avec laquelle il fut un moteur de l'art pictural au Chili et en Argentine.
Raymond Quinsac Monvoisin revient en France en 1858, mais sa renommée avait disparu. Il meurt dans la pauvreté le 26 mars 1870, à Boulognesur Seine.
Il peint l'élite chilienne et latino-américaine comme le président Juan Manuel de Rosas de Brésil ou le président Ramon Castilla du Pérou.
Notre œuvre est signée, datée et située à Lima en 1845. Le tableau est disponible à Lima, Pérou.