Portrait supposé de Gertrude Stein (1874-1946), circa 1930
Crayon sur papier
Signé en bas à droite
Numéroté “962” au verso
21 x 18 cm
Fils de marin-pêcheur d’origine bretonne, Pierre Louis Jacob, dit Pierre Tal Coat depuis 1926, naît à Clohars-Carnoët (Finistère) en 1905. Il commence à dessiner à partir de 1918 alors qu’il est apprenti forgeron. D’abord peintre céramiste à la faïencerie de Quimper en 1924, il dessine au crayon, au fusain et au pastel sur le thème de la campagne bretonne. Il s’installe à Paris la même année et se rend régulièrement en Bretagne. Il se lie d’amitié avec, entre autres, Gertrude Stein, Francis Picabia, Tristan Tzara et Antonin Artaud.
Dès 1935, il compte parmi les membres du groupe Forces nouvelles aux côtés d’artistes tels que Georges Rohner, André Marchand, Robert Humblot ou encore Jean Lasne. En 1941, il participe à l’exposition fondatrice Vingt jeunes peintres de tradition française organisée par Jean Bazaine à la galerie Braun à Paris.
Durant la Seconde Guerre mondiale, il élit domicile en Provence, au pied de la montagne Sainte-Geneviève, avant de regagner Paris et le quartier du Montparnasse. En 1947, l’artiste participe à l’exposition Painting in France 1939-1946 au Whitney Museum de New-York où ses œuvres sont remarquées par le critique d’art américain Clément Greenberg. L’artiste s’éloigne progressivement du motif. Il rejoint la galerie Maeght en 1954 avant de s’installer dans un grand atelier dans l’Eure où s’opère une mutation de sa peinture à partir de 1960. Une grande rétrospective de son œuvre est organisée au Grand Palais en 1976.
Dans les années 1930, Pierre Tal-Coat peint de nombreux portraits de ses proches.